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Pour bloquer la plainte du CLCM contre les malversations financières, surfacturations, détournements de fonds et atteinte aux biens publics à la Femafoot : Boubacar Baba Diarra nomme le Procureur Général de la République
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  La Mutation
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse du Président de la FEMAFOOT
Le Président de la Fédération Malienne de Football a animé une conférence de presse au siège de la femafoot, le Mardi 8 Mars 2016. Photo: Boubacar Baba Diarra, Président de la FEMAFOOT
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Le football malien qui fait face à la pire grave crise de son existence, attend toujours la suite de la plainte déposée depuis le 1er Juin 2015 par le Collectif des ligues et clubs majoritaires(CLCM) contre le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra. Mais hélas le bout du tunnel semble bouché avec l’actuel Procureur Général de la République. Et pour cause il a été nommé président de la commission centrale des recours de la fédération malienne de football par Boubacar Baba Diarra pour échapper à la prison déjà à ses portes.
La crise qui secoue le football malien depuis plusieurs mois a atteint son paroxysme avec la plainte déposée contre le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra. Les plaignants à savoir le Djoliba, l’Avenir de Tombouctou et le COB avaient reproché au président Baba Diarra sa mauvaise gestion des fonds alloués à la fédération malienne de football depuis son arrivée le 8 Octobre 2013.
Ces reproches portent sur des surfacturations de l’électrification des terrains du Djoliba, du Stade Malien de Bamako, de l’AS Réal d’un montant de 5.929.000 FCFA ; du détournement de fonds pour un montant de 36.000.000 FCFA des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 ; des surfacturations des travaux de gazonnage des terrains de Baraouéli et de Mopti pour un montant de 11.588.400 FCFA et une avance non justifiée de 6.615.000 FCFA ; de la surfacturation de la finition des travaux de construction du 3e étage pour un montant de 3. 638.916 FCFA ; des détournements de fonds avérés pour un montant de 14.700.000 FCFA lors du CHAN 2014 à travers des justifications inventées ; des incohérences entre les documents comptables de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015. Mais l’affaire qui a fait déborder l’eau de la valse c’est l’affaire du match amical Mali- Chine.
En effet le projet du contrat du match amical Mali-Chine adressé au président de la commission centrale des Questions juridiques pour avis et qui devrait être signé entre une agence en management des sports dénommée WSM représenté par son directeur général et la FEMAFOOT, représentée par son Président, a été rejeté tout simplement le montant de 70.000 dollars soit 33.600.000 FCFA était trop faible.
Malgré l’avis défavorable du président de la commission juridique, le président de la FEMAFOOT signa le contrat qui, bizarrement, était conclu entre l’agence en management des sports(WSM) représenté par son directeur général et la FEMAFOOT représentée par son secrétaire général.
Le hic dans cette affaire c’est que le président de la FEMAFOOT adressa une correspondance en date du 05 février à la Fédération Chinoise de football pour les autoriser à payer directement le cachet du match à une agence dénommée Sports Marketing Company.
En fait il existait un vrai contrat de match conclut entre Moro Sports Marketing, agissant pour le compte de la Fédération chinoise de football et WSM agissant pour le compte de la FEMAFOOT pour un montant de 100.000 dollars soit 76.800.000 FCFA.
Et si l’on tient compte d’un article fixant le prix en fonction du classement FIFA du Mali, le montant enregistré dans le compte comptable « No 7061000017 : droit des matchs amicaux » est de 19.400.000 FCFA. Suivant le classement FIFA du Mali au moment du match, le cachet du match est de 160.000 dollars. Quant au contrat signé par le président de la FEMAFOOT est de 70.000 dollars soit un écart de 90.000 dollars soit 43.200.000 FCFA.
Au regard de tout ce qui précède, cette opération constitue un détournement de fonds avec usage de faux contrats. C’est ainsi que tous les dossiers avaient été remis à l’implacable ex- Procureur Général de la République, Daniel Téssougué, un magistrat qui n’est plus à présenter dans ce pays très connu pour sa détermination féroce à lutter contre l’injustice et la délinquance financière.
Un Procureur Général juge et partie
Mais entre temps ce dernier fut remplacé par Mamadou Lamine Coulibaly qui serait le beau-frère de l’ancien ministre Makan Moussa Sissoko président de la commission juridique de la FEMAFOOT. Une véritable aubaine pour Boubacar Baba Diarra qui n’a eu aucun mal à le faire venir auprès de lui en le nommant président de la commission centrale des recours de la FEMAFOOT pour contrecarrer la plainte du Collectif des ligues et clubs majoritaires.
On comprend maintenant pourquoi le dossier est bloqué au niveau du Pole économique et financier depuis plus d’une année. Du les plaignants en appellent au président de la république, Ibrahim Boubacar Keita pour que justice soit faite pour le football malien.
Pour les responsables du Collectif, il ne fait aucun doute que l’actuel procureur général de la république n’inspire aucune confiance pour être juge et partie dans cette affaire. Contrairement à ce que l’on veut faire croire la justice malienne est bel et bien habilitée à se saisir de cette affaire en témoigne les derniers évènements survenus à la FIFA où les juges américains du FBI avaient arrêtés 9 fonctionnaires à Zurich.
Une chose est sûre l’Etat malien à travers le ministère des sports est tenu de prendre ses responsabilités et d’informer la FIFA, comme l’a fait la Guinée Conakry (à noter que c’est un comité de normalisation mis en place par la FIFA sous la supervision d’un malien en la d’Amadou Diakité), de ce qu’il prévaut. Sinon dans quel pays sommes-nous ?
SENTENCE DU TAS
De quoi Boubacar Baba Diarra a peur ?
« Il n’y a plus aveugle que celui qui refuse de voir » sied parfaitement à ceux qui refusent de voir la vérité en face et qui ne veulent rien entendre du tout. Parmi eux figure Boubacar Baba Diarra, président de la fédération malienne de football. Et pourtant cette décision est claire et limpide à moins que le natif de Koniakari et ses partisans ne soient brusquement atteintes d’une démence incurable.
Pour bon nombre d’observateurs avertis, le président de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra n’organisera pas l’assemblée générale conformément au contenu du tribunal arbitral de sport pour plusieurs raisons en témoigne les attaques en règle de ses partisans contre le ministre des sports et le syndicat autonome de la magistrature(SAM).
En croire ces observateurs M. Diarra ne cédera pas aussi facilement malgré la clarté de la décision du TAS quitte à ce que le Mali soit suspendue de toutes les compétitions internationales. La preuve le délai de convocation a expiré (article 31.1 des statuts soit 45 jours) sans que le président de la fédération ne convoque l’assemblée générale.
Selon nos investigations, le refus catégorique du natif de Koniakari s’explique par le fait de son incapacité notoire à justifier tous les fonds estimés à plus de 2 milliards par an et cela depuis trois années devant les délégués. Autre chose qui fait peur à l’Inspecteur général de police, ce sont les points b, g, i, j, p et r qui doivent être débattus à l’assemblée générale (voir ci-dessus).
Contraire à ce que l’on veut faire avaler à l’opinion nationale la décision du TAS n’évoque nulle part l’article 37 qui parle de la tenue d’une assemblée générale extraordinaire. Mais ces partisans qui continuent de délirer doivent savoir que la loi en la matière est rétroactive cela veut dire qu’elle revient en arrière et ne reconnait pas ce qui est fait après le 10 janvier 2015.
Conséquence directe, toutes les actions entreprises par le comité exécutif dirigé par Boubacar Baba Diarra du 11 janvier 2015 au 29 novembre 2016 sont nulles et de nul effet et l’assemblée générale du 30 novembre 2016 tirera toutes les conséquences aux plan sportif et administratif. Qu’à défaut d’être des croyants pratiquants, que les gens acceptent d’être dignes au lieu de verser dans des délires et dans la malhonnêteté qui ne mène qu’à une fin misérable.
Que disent les articles 31.2 et 32.2 des statuts de la FEMAFOOT, évoques par le TAS
En effet ‘’ Le TAS ordonne au comité exécutif de la fédération malienne de football de convoquer une nouvelle assemblée générale en respectant ses propres statuts et règlement. Cette assemblée générale devra se tenir au plus tard le 30 novembre 2016.
Devront figurer à l’ordre du jour de cette assemblée générale, outre les points énumérés à l’article 32.2 des statuts de la FEMAFOOT. Et voici ce que dit l’article 32.2 qui comprend les points suivants :
a) Allocution d’ouverture du président ;
b) Vérification de la conformité de la convocation et des mandats ;
c) Approbation de l’ordre du jour ;
d) Désignation de deux(02) membres votants pour vérifier le procès-verbal officiel ;
e) Désignation des structures ;
f) Suspension ou exclusion d’un membre (s’il y a lieu)
g) Désignation d’un cabinet d’audit pour vérifier les comptes du prochain exercice ;
h) Adoption d’un procès-verbal de l’assemblée générale précédente ;
i) Rapport d’activité ;
j) Rapport sur la situation financière avec présentation du bilan consolidé et révisé et du compte de pertes et profils ;
k) Approbation des comptes annuels
l) Approbation du budget ;
m) Admission comme membre (s’il y a lieu)
n) Vote concernant les propositions de modification des statuts, du règlement d’application des statuts et du règlement de l’assemblée générale (s’il y a lieu) ;
o) Questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés par l’article 31.2 ;
p) Révocation d’une personne ou d’un organe (s’il y a lieu)
q) Démission du comité exécutif en fin de mandat (s’il y a lieu)
r) Elections du Président, des vice-présidents et des membres du comité exécutif (s’il y a lieu) ;
s) Installation par le président de la commission électorale du comité exécutif élu par l’assemblée générale ;
t) Mise en place des membres de la commission électorale.
La confirmation ou non des membres du comité exécutif désignés provisoirement avant le 10 janvier 2015 ; la révocation de M. Yéli Sissoko en tant que président de la commission centrale des finances ; la suspension de toute autre personne physique ou membre ainsi que les questions inscrites par les membres en conformité avec les délais stipulés à l’article 31.2 des statuts de la FEMAFOOT.
La convocation devra être établie sur la base de la liste des membres convoqués à l’Assemblée générale du 10 janvier 2015. Et voici ce que dit l’article 31.2 : Les questions soumises par les membres doivent parvenir au secrétariat général un mois avant la date de l’assemblée générale ordinaire
Les membres convoqués à l’assemblée générale du 10 janvier 2015 :
09 Ligues : Bamako (président, Boubacar Monzon Traoré), Kayes (Président, Cheick Kanté), Koulikoro (Président, Banou Makadji), Sikasso (Président, Mamadou Kèlètigui Diaby), Mopti (Président, Nouhoum Bocoum), Ségou (Président, Mamadou Sow) Tombouctou (Président, Salaha Baby), Gao (Président, Amadou Touré), Kidal (Président, Abéta Ag Seydou)
16 clubs de ligue 1 : Stade malien de Bamako, Djoliba AC, Réal, COB, CSK, USFAS, Police, Mamahira de Kati, CS Duguwolofila, Avenir de Tombouctou, ASOM, ASB,AS Bakaridjan, Onze créateurs, AS Sabana et l’AS Nianan
09 clubs de ligue 2 : FC Gaoussou de Bamako, US Kita, Buru Massa, Tata national, Bronconi de Niono, CASS de Sévaré, AS Commune II de Tombouctou, Sonni de Gao, Atar club de Kidal.
03 associations membres : Association des entraineurs de Football du Mali, Association des Médecins et Kinésithérapeutes et l’Union Nationale des Footballeurs du Mali(UNAFOM). L’ensemble de ces membres fait un total de Cinquante Cinq(55) membres.
Rassemblées par Saïd
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