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Gouvernance IBK : Quand l’opposant de dernières minutes Oumar Mariko gesticule
Publié le vendredi 28 octobre 2016  |  L'Observatoire
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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Après les vaines tentatives de l’opposition dite « républicaine » de déstabiliser le régime IBK, c’est le tour de celle récemment naissante que ses auteurs qualifient de « modérée » de se fondre dans des gesticulations visant à semer le trouble au Mali.




Les partis politiques ADP-Maliba et SADI croient pouvoir créer une opposition radicale, en se désolidarisant de la Convention de la Majorité Présidentielle, renonçant ainsi à leur soutien au Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita.
Dès leur départ de la mouvance présidentielle, ils disent à qui veut les entendre que l’opposition dite républicaine, dont le chef de file est l’honorable Soumaïla Cissé, n’arrive pas à asséner le régime d’IBK. Et qu’ils sont venus en ‘’mission commando’’ contre le régime.
L’un des leaders de cette opposition soi-disant modérée se substitue déjà, comme à son habitude, aux 77% de ces Maliens qui ont confié les rênes du pouvoir à l’actuel locataire de Koulouba, l’infatigable Ibrahim Boubacar Kéita.
Oumar Mariko, puisque c’est de lui s’agit-il, sort ses griffes qui n’ont jamais dévoré sa cible, en déclarant: que «si IBK ne change pas sa gouvernance, nous allons exiger l’alternance». C’était lors de la conférence de presse qu’il a animée le mardi 25 octobre au siège de son parti. Tout comme pour dire qu’il est prêt à faire descendre le peuple dans la rue.
On le sait, le tonitruant président du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), Oumar Mariko, est spécialiste allié des ceux qui perpètrent les coups d’Etat au Mali. Le dernier en perspective révélé, a conduit aux révélations de son probable implication. Celui qui se réclame « démocrate » semble reprendre du service dans ce qu’il sait faire le mieux, saboter un pouvoir établi démocratiquement.
Atteint de paranoïa ?
Les gesticulations d’Oumar Mariko sont compréhensibles. L’homme s’en prend aujourd’hui au président IBK et son régime du fait que ses désidératas ne sont pas assouvis et qu’il n’est pas considéré au même que d’autres chefs de partis politiques comme les ministres Me Mountaga Tall, Ousseyni Amion Guindo, Tiémoko Sangaré et Blaise Sangaré ou Soumeylou Boubèye Maïga.
Si ces personnalités politiques sont proches du président, c’est parce qu’elles ne sont des troubles fêtes. C’est à lui de réviser son comportement pour s’intégrer.
Comment peut-on avoir confiance à quelqu’un qui cautionne les coups d’Etat ? C’est héberger l’ennemi chez soi, si le président IBK avait confié une responsabilité à l’honorable Mariko au gouvernement ou auprès de lui-même à la présidence.
L’ingratitude du Dr Oumar Mariko à l’endroit du régime IBK est inquiétante à tel enseigne que l’on est obligé de se demander si le président de la SADI est atteint de la paranoïa ?
Ses boulets rouges sur le RPM et l’opposition sont synonyme de la jalousie et de la haine qui anime l’homme qui sait déjà son avenir politique à l’agonie.
Ce qu’Oumar Mariko aurait oublié est que sa politique est l’une des piètres que le monde n’ait jamais connue et que les Maliens détestent. Sans quoi, il serait déjà élu président de la République. Plutôt que de s’acharner sur le président IBK et son régime qui l’ont aidé à obtenir son visa et qui se sont tus sur le dernier coup d’Etat en préparation, dans lequel son nom est cité. Du moins, pour ce qui lui reste, le président du SADI ferait mieux de se taire.
Cyril ADOHOUN
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