Des coups de feu au centre de Bamako. Des hommes armés ont ouvert le feu sur un jeune d’une trentaine d’années. Il sortait du siège d’Ecobank Bamako. Il a reçu des balles aux jambes. Sa vie n’est pas en danger, selon les agents de santé. Il suivait (avant de mettre sous presse ces informations) des soins au niveau du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré de Bamako.
Selon les médecins, sa vie n’est pas en danger. Cette attaque vient s’ajouter à celle du poste de péage de Sanankoroba qui avait 3 victimes civiles. Le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile aurait convoqué une réunion de crise avec tous les responsables de la sécurité du pays.
La victime de cette attaque à main armée s’appelle Kissima Keïta, 29 ans, il est domicilié à Doumanzana. Il vient régulièrement dans cette banque pour faire ses opérations avant de retourner à ses activités. Mais, ce jeudi 27 octobre 2016, il a été surpris par cette attaque à main armée. Laquelle a été menée par trois individus à bord d’un véhicule de couleur grise, qui sont repartis sans encombre.
À l’hopital Gabriel Touré, le jeune Keïta était en de bonnes mains. «Ah franchement, il me fait de la peine. Il dit me connaître et être ami avec moi sur facebook. Il me demande de l’aider à ce que sa photo ne soit pas prise à l’hôpital. Je l’accompagne pour une échographie dans une clinique à sa demande. Cet examen est fait pour savoir si les balles n’ont pas endommagé des organes vitaux», nous a confié un urgentiste.
Pendant tout ce temps, ses parents étaient rassurés et gardaient confiance. À l’hôpital, Kissima Keïta était conscient et évitait de parler de cette attaque, même à ses parents qui l’accompagnaient.