Les acteurs du secteur Electricité et l’Eau ont animé un point de presse le Jeudi 07 Février 2013 dans les locaux de la Commission de Régulation de l’Eau et l’Electricité (CREE) sise à Badalabougou. C’était en présence de M.Moctar Touré Président de la CREE, M. Boubacar Kane PDG SOMAGEP, Djibril Diallo Directeur Central Commercial EDM entre autres.
Les factures d’eau et d’électricité connaitront une augmentation à partir de ce mois de Février allant de 3 à 7% selon les usages. C’est la démarche entreprise par le gouvernement pour permettre aux deux structures EDM Sa et SOMAGEP de faire face à leurs besoins de sollicitation. Ce réajustement est rendu nécessaire par la forte hausse des charges en combustible en dépit d’importants apports de subvention de l’Etat. Il vise à contribuer dans une mesure raisonnable au renforcement des capacités de production et de distribution de l’électricité. A cela, s’ajoutent les difficultés de trésorerie dont l’EDM Sa est confrontée.
Aux dires de Moctar Touré Président de la CREE, cette mesure permettra d’accroitre la capacité de production et de distribution de l’Electricité et de l’Eau Potable. Pour un abonnement de 5 A, le tarif social ne connait pas d’ajustement.
De 51 à 100 KW, le tarif varie entre 3 et 5% en ce qui concerne un abonnement souscrit supérieur à 80KW et pour les gros consommateurs, il y aura une hausse de 7%.
Pour l’eau potable, la plage de la tranche sociale est ramenée à 10m³ au lieu de 20m³ par mois.
La Commission de Régulation de l’Electricité et de l’Eau ambitionne de contribuer au rétablissement de l’équilibre d’exploitation des opérations de ces deux secteurs.
Certainement ce mois de Février, les factures d’eau et d’électricité connaîtront un léger retard.
Il faut aussi signaler qu’en plus de l’eau et de l’électricité, on dénote une crise de bonbonne de Gaz avec une augmentation considérable de prix soit (5000F) l’unité. Il était préalablement de 2.500 F CFA avant d’être de 3.500 F CFA pour atteindre la barre de 5.000 F CFA de nos jours, soit une augmentation totale de 50%.
Dans moins de quatre mois, les populations déjà durement éprouvées connaîtront la période de soudure propice aux spéculations de tout genre dans un Etat qui peine à s’imposer et une population laissée à elle-même. C’est dire que les lendemains seront indubitablement durs.