Comment prendre en charge les maladies chroniques en milieu rural ? La question était au centre des débats de la 20ème Assemblée Générale de l’association des médecins de campagne (AMC) qui s’est tenue du 15 au 16 Février à l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP).
L’association des médecins de campagne est un regroupement de médecins-praticiens qui ont décidé d’exercer leur métier auprès des populations rurales. Ce faisant, ils (les médecins) appliquent une stratégie qui contribue à la mise en œuvre correcte de la politique sectorielle de santé. Et ce, avec l’appui des services de santé spécifiée dans la prise en charge des problèmes que connaissent les familles rurales.
Pour les médecins de campagne, il s’agissait à travers cette assemblée générale, d’évaluer le chemin parcouru par le réseau, de faire l’état d’exécution des recommandations de la 19ème assemblée générale afin de lancer de nouvelles perspectives, bien entendu, la planification des activités 2013.
A en croire le président de l’AMC, Dr Karamoko Nimaga, son association a pu exécuter la majorité des activités de son plan opérationnelle 2012. Toute fois, Dr Nimaga, dans son discours d’ouverture des travaux, a fait savoir que ses camarades de campagne restent confrontés à un problème de gestion des maladies chroniques transmissibles et non transmissibles. Nonobstant, de nombreuses activités ont été réalisées par l’AMC au titre de l’exercice 2012.
Au titre de l’exercice écoulé, l’AMC et l’ensemble des ses partenaires dont l’ONG, Santé-Sud, ont mis en place plusieurs réseaux pour la prise en charge des maladies chroniques. Il s’agit notamment du réseau RARE (38 médecins) pour les personnes vivant avec l’épilepsie, du réseau RHYTM (55 médecins) pour l’Hypertension Artérielle. Un réseau de 20 médecins a été également mis en place pour les personnes vivant avec le VIH.
Entre autres recommandations de cette 20ème assemblée générale de l’AMC, la création d’un vaste réseau entre les médecins de campagne et les hospitalo-universitaires. L’AMC compte également inscrire ses actions dans la stratégie globale de la lutte contre les maladies non transmissibles.