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Divers sujets dans les quotidiens bamakois de ce mardi
Publié le mardi 19 fevrier 2013  |  APA


© AFP
La presse malienne
Un homme en train de lire ses journaux


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Bamako (Mali) - Des élections générales à l’installation en pompe du capitaine Amadou Aya Sanogo, chef de l’ex-junte, à la tête d’un comité militaro-civil pour le suivi et la réforme de l’armée, en passant par les allégations de répressailles de l’armée contre les Touaregs et Arabes, les quotidiens bamakois de ce mardi proposent un menu varié.
Au chapitre des élections, La Nouvelle Patrie croit savoir qu’il faudrait une bonne dose de baraka au pays pour qu’il puisse réussir ses consultations de cette année, tant est lourd le contexte, courts les délais proposés (juillet) et multiples les questionnements et défis.

En plus de l’équation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion laïque qui occupe les villes de Kidal et Ménaka), il y a la problématique du vote des refugiés et déplacés, les questions pendantes au sud et celle non moins résolue des lacunes et du coût du fichier NINA.

Dépassé par un tel amoncellement de défis, le journal s’en remet à la protection divine. « Que Dieu bénisse le Mali », conclut-il, là où son confrère « L’Indépendant » se demande si le ministre chargé des élections n’a pas regretté d’avoir annoncé la présidentielle et les législatives pour juillet prochain.

Un ministre délégué serait en effet revenu à la charge affirmant que les dates avancées n’étaient qu’indicatives et que le département de l’administration territoriale, de la décentralistion et de l’aménagement du territoire ne pouvait, à lui seul, décider de la date des élections.

Abondant également dans le même chapitre, Info-Matin décide de plonger au cœur des partis politiques nous apprenant ainsi que ceux-ci n’ont pas encore été saisis de la date des élections (1er tour de la présidentielle le 7 juillet, et éventuel second tour couplé au 1er tour des législatives le 21 juillet), pourtant officiellement annoncée le 15 juillet.

Qu’à cela ne tienne, des partis, comme le Rassemblement pour le Mali (RPM) de l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, seraient partants, contrairement à d’autres, qui estiment que l’orée de la saison des pluies n’est pas idéale pour des consultations électorales.

Tant pour le président de l’Union des forces démocratiques (UFD), M. Siaka Diarra, que pour le président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID), Me Mountaga Tall, il y a des risques à tenir les élections aux dates choisies car une pluie engendrerait un faible taux de participation.

A l’Adema-PASJ, parti du président intérimaire Dioncounda Traoré, le souci serait ailleurs. Une conférence nationale du parti pourrait se tenir en mars ou avril sur fond de « duel fratricide entre conservateurs et rénovateurs », renseigne L’Indépendant.

Pour sa part, Le Républicain choisit de priviligier les allégations de réprésailles de l’armée contre les Touaregs et Arabes en faisant notamment réagir l’armée elle-même et le responsable malien d’une organisation de défense des droits de l’homme.

Interrogés par le journal, le lieutenant-colonel Diarran Koné du ministère malien de la Défense s’inscrit en faux contre les « abus évoqués » pendant qu’un responsable d’organisation humanitaire, dont l’anonymat a été gardé, choisit, lui, de reporter sa confiance sur la Cour pénale internationale (CPI), à l’œuvre sur le terrain.

Ces bavures supposées ou réelles sur la ligne de front sont en voie de polluer l’atmosphère entre les armées malienne et française, écrit L’Indépendant en citant la correspondance d’une journaliste française.

Par ailleurs, plusieurs journaux reviennent sur l’installation officielle du capitaine Sanogo, chef de l’ex-junte, à la tête du Comité de suivi et de réforme de l’armée la voyant, à l’instar de La Nouvelle Patrie, comme un geste de « réconfort » du président Dioncounda Traoré.

Le Pouce, tout en y voyant la « concrétisation » d’une promesse présidentielle, se demande toutefois si l’homme sera à hauteur de mission.

« Réforme des forces de défense et de sécurité : Amadou Aya Sanogo peut-il relever le défi?, s’interroge-t-il à sa une.

AT/od

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