Amadou Koïta, ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne « Le renouveau du Mali passera par le Service National des Jeunes»

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Publié le lundi 31 octobre 2016 | Le Sursaut

© aBamako.com par Momo
7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA
Bamako, le 14 juillet 2016 les rideaux sont tombés sur les travaux de la 7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA au Radisson Blu de Bamako. photo Amadou Koita

La salle de conférence du gouvernorat du District de Bamako a abrité, le jeudi 27 octobre dernier, les travaux de l’atelier sur la campagne d’information et d’appropriation du Service National des Jeunes (SNJ).L’objectif de cet atelier était de mieux cerner le service national des jeunes et de favoriser l’éclosion des idées en vue de permettre sa mise en œuvre efficiente. L’évènement a enregistré, en plus de celle du ministre en charge de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, la présence du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby et de l’officier d’Etat de la mairie de la commune IV, Issa Sidibé.

Dans son discours de bienvenue, le représentant du maire de la Commune IV, Issa Sidibé, a déclaré que cet atelier sera une occasion de mieux informer les uns et les autres sur les avantages du Service National des Jeunes (SNJ). Selon lui, La restauration du SNJ permettra, sans doute, de former des citoyens modèles, respectueux des lois et règlements dans tous les domaines de la vie.
Prenant la parole à sa suite, le ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, Amadou Koïta, a précisé ledit atelier s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’information et d’appropriation du SNJ pour favoriser l’adhésion populaire, assurer le partage et faciliter la mise en œuvre du SNJ au profit de la population malienne de façon générale mais singulièrement de la jeunesse.
Selon lui, le SNJ, s’articule autour de trois éléments majeurs : la formation physique, la formation morale et la formation professionnelle.
La formation physique s’étend sur 8 mois, dont deux mois de reprise en main. Elle a pour objectif de donner aux jeunes « une âme saine dans un corps sain » et de contribuer à former et à forger des jeunes pétris du sens de la maîtrise de soi ; la finalité étant la connaissance de soi afin de faire en sorte qu’ils soient guidés par la vertu.
La formation morale s’inscrit dans la logique de développer chez les jeunes l’esprit civique, le loyalisme qui constitue mieux que le dévouement, la soumission à l’autorité étatique. « Un Etat fort c’est celui dans lequel les populations sont pétries de valeurs de civisme, d’intégrité morale, du respect de la chose publique » a-t-il déclaré ; avant d’ajouter qu’un jeune conscient de sa responsabilité et ancré dans ses valeurs traditionnelles, est un acteur bâtisseur, un architecte du progrès de sa société.
La formation morale consiste donc à faire connaitre aux jeunes les institutions et les symboles de la République, ainsi que la déontologie de leurs attributions afin d’en assurer leur protection et leur promotion.
Enfin, la formation professionnelle, a pour but de renforcer les chances d’employabilité et l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle pour promouvoir le développement économique et social.
La formation professionnelle des jeunes dans les filières porteuses de richesse et de croissance contribuera à développer des leaders jeunes et renforcera l’entreprenariat en milieux jeunes pour booster l’économie malienne en réduisant le taux de chômage.
A la fin de son intervention, le ministre, Amadou Koïta, a largement salué, les efforts de ses prédécesseurs, Mamadou Gaoussou Diarra, Mahamane Baby, qui selon lui, n’ont ménagé aucun effort dans le processus d’élaboration des textes qui se trouvent pratiquement à terme et qui ont pu traduire en acte concret cette vision lumineuse du président de la République, son excellence, Ibrahim Boubacar Keïta.

Par Moïse Keïta

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