Depuis quelques moments, nous assistons impuissamment à des chamboulements politiques orchestrés. Par qui ? Pourquoi ? Nous ne le savons pas ! En tout cas, tout est parti du repositionnement, sans ambages, de certains leaders politiques ou de partis politiques. En vue d'aborder avec responsabilité les échéances à venir. S'opposant du coup à un probable 2ème mandat du président IBK.
Tous les acteurs ou observateurs politiques sont unanimes que les élections communales servent de tremplin pour les élections présidentielles. A cet effet, tous les partis désireux d'y jouer un rôle important sont en train de tout mettre en œuvre pour pouvoir mieux se positionner. Ils desserrent alors petit à petit l'étau dans lequel ils se trouvent dans l'accompagnement du président.
De l'autre côté, détenteur du pouvoir, IBK a ses soutiens qu'il prépare également. Ainsi, en dehors du RPM qui s'est lancé majoritairement dans les communes, IBK a certains caciques pétris au sein d'autres partis politiques. Lesquels, avec la force du RPM, peuvent lui permettre de respirer pour la suite, pourquoi pas de continuer à avoir des ambitions.
Au vu de ces paramètres, la situation de la Nation a brusquement changé. D'abord, avec l'annonce du départ de ADP-Maliba, ensuite de certains députés et enfin du coup de massue de Sadi du Dr Oumar Mariko. A ce sujet, un véritable ballet médiatique s'est abattu sur le pays. Tout a été mis en œuvre pour déstabiliser IBK. Avec comme point d'orgue, les scandales à répétition et pire l'incompréhension entre les ministres Diarra Raky Talla et Boubou Cissé.
Comme si cela ne suffit pas, après une période d'hibernation, le Rpm qui entendait tenir un congrès consensuel en est ressorti avec de nombreuses frustrations. Ni les attentes d'IBK encore moins du Dr Bocari Tréta n'ont été comblés. Seulement un semblant d'entente et de cohésion. Dans cette situation mi-figue mi-raisin, le renouvellement prévu pour demain lundi 31 Octobre des bureaux risquent d'en rajouter. Il reste alors à IBK de tirer les leçons, de se remettre en cause pour la suite des événements. Sinon, c'est clair, tout trouble profite à quelqu'un, à une entité comme celui de 2012 a eu comme grand gagnant l'actuel président de la République, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta.