Ce fonds a été mobilisé dans le cadre d’un projet comprenant trois composantes : la gestion des déchets solides, le traitement des déchets biomédicaux, la réalisation d’égouts et de puisards
Afin de donner plus de visibilité à l’action gouvernementale, les autorités ont procédé à la création du Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA). Créé auprès du Premier ministre par décret n° 2015-0708/PM-RM du 6 novembre 2015, il est chargé de la coordination de la communication gouvernementale. Le lancement officiel de la structure a eu lieu le week-end dernier. L’évènement était présidé par Alassane Souleymane, conseiller technique et responsable de la Cellule de communication de la primature. Etaient également présents les directeurs généraux de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), Abdoulaye Traoré, de l’ORTM, Sidiki N’fa Konaté, ainsi que le directeur du CIGMA, Manga Dembélé. De nombreux responsables d’organes de presse, d’agences de communication et patrons de presse ont pris part à l’événement.
A l’aide de diapositives, le responsable de la Cellule de communication du chef du gouvernement a présenté la primature à travers la stratégie mise en place pour coordonner les actions gouvernementales. Auparavant,, Alassane Souleymane avait expliqué l’organisation du cabinet de la primature tout en insistant sur les raisons qui ont prévalu à la création du tout nouveau Centre d’information du gouvernement. Il a expliqué que la mise en place du CIGMA répondait au souci constant des autorités du pays de communiquer sur les actions du gouvernement, en direction du citoyen lambda d’abord. Ensuite vers les partenaires du pays.
Aussi, le centre vise-t-il à assurer la gestion et le suivi de l’action gouvernementale, à assurer l’information du public sur les activités du gouvernement par la mise à la disposition des médias publics, privés et internationaux, des réseaux sociaux et de tout autre moyen de communication, des informations relatives à la visibilité de l’action gouvernementale.
Dans ses tâches, le CIGMA doit également veiller, dans un but d’anticipation, à l’information du gouvernement par l’analyse de l’évolution de l’opinion publique et du contenu des différents supports d’information et de communication sur l’action gouvernementale. Le CIGMA doit aussi, et surtout, servir de conseil pour le ministre porte-parole du gouvernement. En outre, le centre doit élaborer le manuel des opérations de la communication et de l’information gouvernementale et veiller à son application. Il se doit également de contribuer, par ses ressources documentaires, à la mise à la disposition des départements ministériels, des outils sectoriels, notamment, en matière d’études d’opinion, de campagne de communication d’intérêt national, de sites internet, de revues et d’analyse de presse et de publications. L’une des principales missions du CIGMA est de contribuer surtout au rayonnement et à la promotion de l’image du Mali en vue d’une meilleure connaissance de ses potentialités.
Le centre est dirigé par un directeur nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du Premier ministre. Un conseil d’orientation, présidé par le chef du gouvernement, définit, coordonne et contrôle la mise en œuvre de la politique d’information gouvernementale. Il délibère à ce titre, sur le rapport d’activités du directeur et les projets de plans stratégiques d’information gouvernementale ainsi que le budget y afférant. Outre un représentant du président de la République, le conseil d’orientation du centre est composé de représentants d’une dizaine de départements ministériels. Avec voix consultatives, les directeurs généraux de l’AMAP, de l’ORTM, de l’ANCD, de l’AGETIC, etc, assistent aux travaux du CIGMA.
Au nom de leurs collègues et confrères, les directeurs généraux de l’AMAP et de l’ORTM ont salué la création du centre tout en souhaitant la mise à disposition des moyens nécessaires à sa bonne marche au profit de l’ensemble des citoyens de ce pays. Les responsables des agences de communication et les patrons de presse ont abondé dans le même sens.
Ces derniers, par la voix de Birama Fall, ont surtout insisté sur la mobilisation des ressources financières pour la réussite des missions assignées au centre. Ce dernier point fait partie des trois conditions pour la réussite de la mission du centre. Outre un budget conséquent, le centre a besoin aussi d’un personnel compétent et doit assurer une présence permanente pour occuper le terrain.