Au cours d’une conférence de presse tenue le week-end dernier à la Maison de la presse, le président du Collectif des patriotes Makan Konaté a exprimé l’opposition de son organisation au déploiement des casques bleus dans notre pays en tant que force d’interposition.
A travers cette sortie médiatique, il s’agissait pour les membres du Collectif de donner leur point de vue sur la situation socio politique et sécuritaire du pays. D’entrée de jeu, le président du COPA a remercié les troupes françaises, les forces africaines et de notre armée nationale pour la récupération des zones occupées. Par ailleurs le collectif des patriotes à travers son président a exprimé de vive voix son opposition à l’envoi des casques bleus dans notre pays comme force d’interposition.
» Nous disons oui aux casques bleus s’ils viennent nous épauler à récupérer toutes les zones occupées par des terroristes et des narcotrafiquants et à les pacifier. Par contre nous affirmons catégoriquement notre opposition au déploiement des casques bleus en tant que force d’interposition. Nous pensons que c’est le moment idéal d’expliquer au peuple malien le mandat de cette force » a déclaré le président du COPA.
S’agissant de la réconciliation nationale, le conférencier privilégie le dialogue avec l’ensemble des communautés du nord et non avec le MNLA. Qui n’est pas selon lui représentatif des communautés du nord. » Le MNLA est responsable de tout ce qui se passe aujourd’hui dans ce pays. En plus beaucoup de communautés du nord ne se reclament pas de ce mouvement » a précisé le conférencier. Enfin M. Konaté a mis à profit cette conférence de presse pour saluer les nombreux efforts fournis ces derniers temps pour le renouveau de la justice, prôné par le jeune ministre Malick Coulibaly.
Cependant, il a interpellé le ministre de diligenter le dossier de l’ancien PDG de la BHM Mamadou Baba Diawara qui selon les responsables du COPA est injustement incarcéré. Il faut rappeler que le Collectif des patriotes est un mouvement créé après les événements de mars 2012. Et son président Makan Konaté clame sa proximité avec l’ex-junte.
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