Chaque jour qui passe au Mali, par ces temps d’insécurité alarmante, compte son lot d’agressions, d’attaques à mains armées, et de crimes à ne plus compter, provoquant une terreur chez les populations. Les forces de l’ordre, certes réussissent des coups de filets, mais beaucoup reste à faire pour ramener la quiétude chez les populations désabusées. Car malgré tout, les malfrats poursuivent allégrement leurs opérations dans l’ignorance totale des dispositions sécuritaires. Votre journal, Le Républicain en a fais les frais le lundi matin à 5 heures du matin lorsqu’un de nos distributeurs se rendaient à l’imprimerie. Il a été braqué entre la station Ben-Co et l’échangeur du Babemba, par un commando de quatre malfrats sur deux motos, qui ont emporté sa moto et son sac contenant des documents.
Que font les forces de sécurité pendant ce temps ? Elles sont sans doute à l’œuvre et produisent quelques résultats, si l’on en croit à des sources sécuritaires qui énumèrent des armes saisies sur les malfrats mis aux arrêts, des plans d’attaques et de vols déjoués, mêmes si ces résultats engrangés n’ont que l’effet d’une goutte d’eau dans une marrée d’insécurité qui envahit notre pays.
Selon ces sources sécuritaires, le vendredi 28 octobre 2016, un vol à main armée a échoué à Niamakoro, grâce à l’intervention des forces de Police. Tout comme un individu a été interpellé au Banconi, en possession d’un pistolet Beretta et conduit au Commissariat du VIème Arrondissement avec son complice, au domicile duquel 2 motos Djakarta volées ont été retrouvées.
A Sénou, le 10ème arrondissement arrête deux individus avec une arme Beretta et 12 cartouches, appartenant à un officier, selon nos sources sécuritaires. La Brigade anti criminalité (BAC) interpelle trois personnes avec une arme Beretta 92 FS et 5 motos Djakarta, fruits de braquages. Ils ont été mis à la disposition du 6ème arrondissement. En outre, suite à une descente du Peloton d’Intervention de la Gendarmerie nationale (PIGN) en Commune V, « cinq bars suspects ont été fouillés, 53 personnes ont été interpellées et conduites à la Brigade de Faladiè pour des investigations », précisent nos sources.
Le Samedi 29 Octobre 2016, une opération des forces spéciales (FORSAT) dans le Bar Rougeot à Sogoniko a fait 60 personnes interpellées, 12 motos saisies, selon nos sources. 42 personnes interpellées à Daoudabougou ont été mises à la disposition du 10ème arrondissement. Une descente dans la manguerais de Torokorobougou et au bord du fleuve, s’est soldée par trois interpellations. Tandis qu’à Sénou Plateau, 28 personnes ont été interpellées par la Brigade Territoriale de Faladiè dont la vérification des identités est en cours.
Malgré tous les coups de filets réussis que les autorités sécuritaires peuvent avoir un satisfecit à citer, il reste que les malfrats poursuivent allégrement leurs opérations dans l’ignorance totale des dispositions sécuritaires. Votre journal, Le Républicain en a fais les frais lundi matin à 5 heures du matin lorsqu’un de nos distributeurs se rendaient à l’imprimerie. Il a été braqué entre la station Ben-Co et l’échangeur du Babemba, par un commando de quatre malfrats sur deux motos, qui ont emporté sa moto et son sac contenant des documents. Les forces de Sécurité ont encore beaucoup à faire afin que les populations retrouvent leur quiétude et la sérénité nécessaire à l’activité économique.