Décidément, le général Boubacar Baba Diarra n’en décolère pas. Après avoir joué au dilatoire, le président de la fémafoot joue à la mauvaise foi. En effet, il a par l’intermédiaire de ses avocats saisi le tribunal arbitral pour signifier que le C.E de la Fémafoot est dans l’impossibilité d’organiser l’assemblée générale à la date indiquée par le Tas et souhaite par la même occasion repousser la date de ladite assemblée.
Selon leur argumentaire, cette prolongation de la date se justifie dans la mesure où le C.E de la fémafoot n’a reçu le verdict que le 24 octobre soit 20 jours après.
Ce qui peut paraitre surprenant, à cet état de fait, dans la mesure où c’est lui-même qui avait commenté les verdicts du tribunal arbitral dans les colonnes d’un journal de la place quelques jours seulement après la publication du verdict. En réponse à leur courrier en date du jeudi 27 octobre, le Tas n’est pas allé avec le dos de la cuillère.
Il a ordonné au C.E de la fémafoot d’organiser l’assemblée générale à la date indiquée, faute de quoi les sanctions tomberont. Mieux, le Tas a expliqué dans sa réponse que ledit dossier est clos, car ayant dit dans son arrêté du 04 octobre qu’il rejette par avance d’amples conclusions des différentes parties. Ce qui a le mérite d’être clair.
Le général Diarra doit purement et simplement rendre sa démission pour le bonheur de notre sport d’autant qu’il a perdu sur toute la ligne. Selon de bonnes sources, le ministre des sports Guindo se trouve actuellement à Zurich (Suisse) pour expliquer à la FIFA la position de l’Etat malien. A son retour, le ministre Guindo pourrait retirer sa délégation au comité exécutif de la fémafoot et mettre à sa place une délégation spéciale affirme notre source. Toute chose qui sera salutaire pour notre sport roi qui vit l’un des moments les plus cruciaux de son existence.