Le mercredi dernier, dans la salle de conférence de l’hôtel Salam, la coordination ministérielle du secteur coton, a organisé une rencontre avec les hommes de médias pour expliquer l’initiative sectorielle en faveur du coton qui est de réduire la pauvreté. C’était sous la présence de Sidi Mohamed AG Ichirach, et Abdoul Karim Konaté du ministère du commerce, des ambassadeurs, des conseillers et experts.
A l’entame de son intervention, Ag Ichirach a souhaité la bienvenue à Bamako et remercié au nom du ministre du Commerce, les Ambassadeurs, Conseillers et experts qui ont fait le déplacement pour cette réunion de coordination des pays du C4. Et le ministre Konaté de continuer en ces termes : « La présente rencontre dont j’ai l’insigne honneur de présider la cérémonie d’ouverture, est un cadre d’échange et de concertation des experts des pays du C4 et se tient dix mois après la conférence ministérielle de Nairobi et s’inscrit dans la poursuite des discutions entamées sur le coton. C’est dans ce cadre que vous aurez au cours de cette journée, à vous de pencher sur l’examen des projets de documents dont l’adoption permettra aux producteurs ressortissants de nos pays de gagner la part équitable qui leur revient dans les échanges mondiaux de coton. »
Il s’agit de la mise en place d’un mécanisme de coordination des pays coauteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton ; la proposition des TDR de C4 : promouvoir la route du coton ; l’élaboration d’un plan d’action biennal du C4 ; et l’élaboration du projet de Déclaration ministérielle de Bamako sur le coton.
Les résultats obtenus dans le cadre des négociations sur le coton, résultats visant à supprimer les droits de douane, les restrictions quantitatives et les subventions à l’exportation consignées dans la décision Ministérielle de Nairobi qui a constitué une étape du processus devant conduire à une solution définitive, juste et équitable des autres questions en suspens, y compris celles relative à la réduction voire la suppression des soutiens internes, ayant des effets de distorsions sur le commerce.
Les pays du C4 et les autres pays africains, qui ont un intérêt dans la question du coton, privilégient les voies de la négociation et de la coopération pour trouver une solution juste et équitable et durable à cette épineuse question. C’est pourquoi, vous avez toujours réaffirmé votre attachement et votre soutien au Système Commercial Multilatéral ainsi que votre foi en sa capacité à garantir une meilleure intégration de nos économies aux chaînes de valeurs mondiales, régionales et nationales.
Après la conférence Ministérielle de Nairobi, nos négociateurs à Genève ont poursuivi les consultations bilatérales avec nos partenaires majeurs sur le dénouement rapide de la question du coton à l’OMC. Dans la poursuite du processus engagé, ils ont participé à des réunions d’échange organisées par le président du Sous-comité Agriculture en session spéciale. Au cours de ces rencontres, le C-4 a précisé ses deux priorités à savoir : suivre la mise en œuvre effective de la décision sur l’accès aux marchés, la concurrence à l’exportation et la réalisation de projets/programmes relevant du volet développement ; maintenir l’intérêt des membres à négocier la question des soutiens internes pour parvenir à un accord équilibre faisant l’objet d’une décision ministérielle à la prochaine Conférence Ministérielle de l’OM. Les résultats de Nairobi sur l’accès au marché et la concurrence à l’exportation, les soutiens internes constituent toujours des causes essentielles d’éviction du coton africain du marché mondial.