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Pr Abdoulaye NIANG : « Après avoir sous-traité sa sécurité à Barkhane, sa défense à GATIA, le Mali n’est plus dirigé et on obligera IBK à respecter la constitution »
Publié le mercredi 2 novembre 2016  |  le Figaro du Mali
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de la Société civile sur l`observation de l`Accord de Paix.
Bamako, le 29 juin 2016 à la Maison des Ainés. Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) a, en partenariat avec d`autres organisations de la Société Civile, organisé avec l`appui technique de l`Institut National Démocratique (NDI) et l`USAID, un atelier sur l`élaboration d`un chronogramme des activités d`observation, de veille, d`alerte et les outils de monitoring de l`Accord de Paix.
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Après avoir longtemps servi aux Nations-Unies, le Pr Abdoulaye Niang du Centre d’Etudes Stratégiques poursuit de plus belle ses analyses sur la crise malienne. L’accession d’IBK, à ses yeux, était une opportunité pour un changement grandement espéré, mais le retraité des Nations Unies a depuis regretté l’orientation qu’ont prise le chef de l’Etat et son gouvernement.
Membre du réseau Joko Ni Maaya, Abdoulaye NIANG s’est montré très offensif sur les antennes d’une radio de la place. Une offensive contre un Président permanemment en voyage à l’extérieur. Pour l’économiste et analyste, Bamako est la ville de transit d’IBK. Avec leur coordination de veille citoyenne, Pr Niang pense que le compte à rebours est lancé : « On obligera IBK à respecter la constitution en réorganisant le gouvernement avec un premier ministre normal. A partir du 1er Novembre, nous lancerons la mobilisation générale il n’y aura ni élections, ni autorités intérimaires. »
Une mobilisation générale qui consistera en une résistance populaire face à l’indicible d’un homme qui a juré de respecter la constitution mais qu’il viole avec pleines de mesures selon l’ancien diplomate des nations-unies.
Au cours de ses interventions, le Pr Niang avait été accusé par certains auditeurs d’être parmi les destructeurs du Mali pour avoir servi et collaboré avec la communauté internationale. La réponse du retraité était claire : « c’est parce que j’ai servi aux nations unies que je sais ce qu’en court mon pays. Le plus important est de mutualiser nos expériences pour sauver le Mali » a rétorqué le chercheur.
Badiala Keita
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