Les membres de l’Union des Associations et Coordination d’Associations pour le Développement, la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD) a saisi l’occasion d’une conférence de presse dimanche dernier pour réaffirmer sa détermination à faire barrage aux « prédateurs fonciers ».
En ligne de mire de l’organisation de la société civile malienne, trois préoccupations majeures : la démolition annoncée d’un marché à bananes de Bamako, l’expropriation de cinq propriétaires de concessions en vue de la construction d’une mosquée, et la menace d’exproprier 149 familles de leur site à Kabala Est par Sidiki Toïna, Géomètre à l’Institut Géographique du Mali (IGM) au nom d’un TF. C’est ce que rapporte le site d’information Malijet.
« M. Taka Meminta, chargé des Affaires judiciaires à l’UACDDDD, à l’entame de cette conférence de presse, n’est pas allé par quatre chemins pour fustiger l’attitude des autorités maliennes à laisser le champ libre aux prédateurs fonciers à agir en toute liberté. Le foncier est devenu aujourd’hui le champ de prédilection des individus sans vergogne qui viennent dans ce secteur à la recherche de gain facile. Les victimes de ces pratiques peu orthodoxes sont les gens aux maigres ressources qui voient leurs terres retirées par des gens aux conditions économiques aisées. Pour mettre fin à ces pratiques, il a en appelle à l’arbitrage de l’Etat malien par la mise en place d’une justice équitable pour tous », précise le site.
Déterminé à ce que les propositions de l’Uacdddd ne demeurent pas lettre morte, son président en appelle à l’objectivité et à l’impartialité des autorités judiciaires dans le traitement des plaintes relatives au foncier.