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Pr Abdoulaye Niang, président du Réseau Joko Ni Maaya : «Seule la conférence nationale peut apporter la solution à nos problèmes aujourd’hui…»
Publié le jeudi 3 novembre 2016  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Androuicha
Atelier de la Société civile sur l`observation de l`Accord de Paix.
Bamako, le 29 juin 2016 à la Maison des Ainés. Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) a, en partenariat avec d`autres organisations de la Société Civile, organisé avec l`appui technique de l`Institut National Démocratique (NDI) et l`USAID, un atelier sur l`élaboration d`un chronogramme des activités d`observation, de veille, d`alerte et les outils de monitoring de l`Accord de Paix.
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Les responsables du Réseau Joko Ni Maaya, le Pr Abdoulaye Niang, Ousmane Tandia, Daouda Doumbia, ont animé, le 1er novembre 2016 au siège de l’association, une conférence de presse sur l’état de la nation dont la mise en place des autorités intérimaires prévue dans les jours à venir. Selon eux, l’installation de ces autorités transitoires cautionnera l’indépendance de l’Azawad. Pour éviter leurs aménagements, le réseau invite les maliens à « une désobéissance civile conformément à l’article 121 de la constitution malienne pour préserver l’Etat malien de Kayes à Kidal ». Comment sortir de la grave crise que traverse le Mali ? De l’avis du Pr Abdoulaye Niang, le président du Réseau Joko Ni Maaya, « seule la conférence nationale peut être la solution de notre problème aujourd’hui et non la conférence d’entente nationale prévue par le chef de l’Etat en décembre prochain ».




Le déclencheur de cette partition du pays, selon les responsables du Réseau Joko ni mayaa, est la décision prise par le conseil de ministres extraordinaire du 14 octobre 2016 qui a adopté des projets de décret portant nomination des membres de l’Autorité intérimaire des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal et du Collège transitoire des régions de Taoudénit et de Ménaka; et les projets de décret portant nomination de conseillers spéciaux auprès du représentant de l’Etat dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudénit et Ménaka.
Pour qu’une structure devienne un Etat souverain, explique le Pr Abdoulaye Niang, il faut réunir quatre conditions. Le premier est d’être un peuple en permanence. Ce qui est le cas dans la situation du Nord. Le second est d’avoir le contrôle sur un territoire malien. Ce qui est le cas de Kidal par la CMA. Le troisième est d’être doté d’un gouvernement. Ce qui est aussi le cas à travers les responsables des groupes armés. Le quatrième est d’être apte à entrer en relation avec d’autres Etats.
La CMA et la plateforme sont en relation avec l’Algérie et d’autres pays européen, etc. « Avec ces quatre critères réunis par les groupes armées, si on met en place les autorités intérimaires, l’Etat souverain de l’Azawad est crée », indique le Pr Abdoulaye Niang. C’est pourquoi, ajoute-il, le réseau Joko ni Maaya tire la sonnette d’alarme, en invitant les Maliens à tout mettre en œuvre démocratiquement pour freiner la partition du Mali à travers des pièges installés dans la mise en place des autorités intérimaires par le président de la République et le chef du gouvernement.
Pour le Pr Niang, la solution à la crise malienne passe par les concertations nationales. « Seule la conférence nationale peut être la solution de notre problème aujourd’hui et non la conférence d’entente na tionale prévue par le chef de l’Etat en décembre prochain», explique le Pr Niang. «IBK est pris au piège. Le réseau veut bien l’aider ». Le Réseau Joko Ni Maaya demande au peuple malien de refuser d’aller aux élections communales le 20 novembre prochain, et de s’opposer avec rigueur à la mise en place des autorités intérimaires.
Hadama B. Fofana
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