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Dementi d’ançardine : Dicko au centre d’une polémique
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  L’aube
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
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La semaine dernière, l’Imam Mahamoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique, a été mis au-devant de la scène, après la diffusion d’une correspondance qu’il aurait reçue d’Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement Ançardine. Celui-ci l’aurait informé Dicko de sa décision d’observer un cessez-le-feu au nord.




Le président du HCI, a lui-même, confirmé l’authenticité de la correspondance. Il a indiqué que c’était à la suite d’une longue démarche entamée auprès d’Iyad.
Mais, en fin de semaine dernière, le mouvement Ançardine a catégoriquement démenti l’Imam. Le mouvement djihadiste a même réaffirmé sa volonté de combattre le gouvernement et ses alliés. Du coup, Mahamoud Dicko s’est retrouvé au centre d’une grosse polémique.
Le président du Haut conseil islamique est, en effet, très critiqué par de nombreux Maliens à travers les réseaux sociaux. Celui (l’Imam) qui doit être une des autorités morales du pays, se trouve ainsi traité de tous les noms d’oiseaux, après le démenti d’Ançardine.
Pour son honneur et son image, le religieux doit s’expliquer. A défaut, Mahamoud Dicko se serait discrédité à jamais aux yeux de l’opinion.
CONFERENCE D’ENTENT NATIONALE : Baba Hakib à la tête de la commission préparatoire
Dans un communiqué de presse, la présidence de la République informe que Baba Hakib Haïdara, médiateur de la République, a été nommé président de la commission préparatoire de la Conférence d’entente nationale. Cette conférence entre dans le cadre de l’accord de paix signé entre la rébellion et les autorités malienne.
CONCERTATIONS NATIONALES : L’opposition peut toujours attendre
Le président Ibrahim Boubacar Keïta vient (encore) de prouver qu’il n’accorde aucun crédit aux sollicitations et revendications de l’opposition malienne et d’autres couches de la population. Ce qui n’est pas le cas pour les bandits armés de Kidal qui prennent la République en otage…
En effet, en nommant Baba Hakib Haïdara, président de la commission préparatoire de la conférence d’entente nationale, IBK satisfait là, une exigence de la rébellion armée de Kidal qui veut la tenue de ces assises. Ces assises doivent regrouper les représentants de l’Etat et des mouvements signataires de l’accord de paix.
Au même moment, l’opposition demande l’organisation des Concertations nationales regroupant toutes les forces vives de la nation, pour discuter des problèmes actuels du Mali. En vain !
ELECTIONS MUNICIPALES : Une campagne (déjà) boudée !
La campagne électorale pour les élections municipales du 20 novembre, s’est ouverte le vendredi 4 novembre dernier. Toutefois, cette campagne ne suscite guère un grand engouement au sein de la population.
En effet, les Maliens assaillis par de multiples problèmes quotidiens (crise financière, mal vivre, paupérisation générale) n’ont pas l’esprit à des élections. « L’on demande à manger et offrir à manger à nos familles. Eux, les politiciens, ont le temps et les moyens d’organiser des farces…», déclare un vieux administrateur à l’ACI 2000. Tout comme lui, beaucoup de Maliens ont leurs petites idées sur la chose…
TERRORISME (1) : Un soldat français tué au nord…
Un militaire français est mort le vendredi 4 novembre dernier, après avoir été blessé dans le nord du Mali lors de l'explosion d'une mine au passage de son véhicule blindé, a annoncé samedi l'Elysée.
Le président François Hollande a exprimé dans un communiqué son « émotion » et « salué le sacrifice » de ce soldat, un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne.
Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début en janvier 2013 de l’opération Serval au Mali, poursuivie en l’élargissant au Sahel sous le nom d’opération Barkhane à partir d’août 2014.
Les dernières victimes remontaient au mois d’avril, quand trois soldats avaient été tués par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule blindé, à l’approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali.
Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.
TERRORISME (2) : Ançardine revendique
Le groupe jihadiste Ançardine, a revendiqué l’attaque qui a tué le soldat français Fabien Jacq, un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne.
Dans un communiqué reçu à Alakhbar, dans la soirée d’hier vendredi 4 novembre, Ançardine a affirmé avoir fait sauter une mine au passage « d’un véhicule des croisés français » à une soixantaine de kilomètres de Kidal.
Ce samedi, un communiqué de la Présidence de la République française a informé de la mort de Fabien Jacq, après avoir été blessé vendredi après-midi dans le nord du Mali lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé.
Le maréchal des logis-chef français, Fabien Jacq, avait 28 ans
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