Dans le cadre du prochain concours d’entrée à la Fonction Publique, un détail important a échappé aux techniciens de la Direction Nationale de la Fonction Publique, il s’agit de la portée de la date du 25 décembre, célébrée dans le monde entier comme jour de Noêl. En effet, à la surprise générale, ils avaient programmé des épreuves à cette date. Notamment ceux des programmeurs en informatique et d’autres corps prisés. Cette décision n’a pas été du goût de nombreux candidats de confession chrétienne.
Lesquels ont informé les responsables des associations et missions chrétiennes dans notre pays sur cette entrave que le gouvernement veut porter à leur célébration de ce jour saint chez la communauté chrétienne. Heureusement une démarche auprès du ministère des Affaires Religieuses et du Culte a donné une issue heureuse.
Car aux dernières nouvelles, le ministère du Travail et de la Fonction Publique aurait annulé les épreuves programmées pour le 25 décembre, sans donner de nouvelles dates. Il est à craindre que celles-ci ne coïncident pas avec le Saint Sylvestre. Aux dires d’un responsable du METFP, pour des raisons de calendrier budgétaire, la tenue de toutes les épreuves doivent se faire avant la fin de l’année, au risque d’assister au renvoi du budget prévu à cet effet dans les rubriques du budget de l’exercice 2017.
L’INFORMATION SUR L’EXISTENCE D’UN IMMEUBLE DE KARIM KEITA A DUBAI : La campagne de diffamation défenestrée !
Depuis l’élection du président IBK à la magistrature suprême en septembre 2013, suivie de l’élection de son fils comme député de la CII, puis président de la Commission Défense, Sécurité et Protection Civile de l’Assemblée Nationale, ces deux personnalités font l’objet d’une campagne discontinue de diffamation et de dénigrement sans précédent.
Une manœuvre solidement soutenue et entretenue par des gens tapis dans l’ombre en complicité avec une certaine presse étrangère. Ainsi, coup par coup ils ont reçu à calomnier puis rependre à travers leurs canaux, sur entre autres dossiers, l’affaire de l’avion présidentielle, celles de Tomi, de jet privé, de la maladie du chef de l’Etat, d’Oryx, mais toujours sans réussir à atteindre leur objectif. A savoir, ternir l’image des deux personnalités.
Dans la même foulée, le week dernier, les réseaux sociaux étaient inondés par des informations relatives à « l’achat par l’honorable Karim Kéita d’un immeuble d’une valeur de 4,5 milliards à Dubai ». La source de cette information est du site ‘’www.africatv.com’’ qui affirme, lui aussi avoir recueilli l’information à partir du journal ‘’Confidences Afrique’’ sans preuve, ni autres détails formels.
Au moment ou cette information alimentait les discussions sur les forums des différents groupes des réseaux sociaux, l’honorable Karim Kéita lui-même, sur sa page facebook a apporté un démenti cinglant en ces termes : « De nouvelles allégations font de moi propriétaire d'un immeuble à Dubaï. Je tiens à travers le présent statut à démentir ces allégations.
Je ne suis propriétaire d'aucun immeuble à Dubaï ou ailleurs dans le monde. Ces mensonges n'ont pour but que de me salir et de ternir mon image ».Pour une fois la campagne de diffamation concoctée a très tôt pris fin, car défenestrée de la manière la plus simple et claire par l’intéressé lui même.
MISE EN PLACE DES AUTORITES INTERIMAIRES : Gao rejette la date indiquée et pose ses conditions !
Conformément aux résolutions de l’entente conclue entre le gouvernement et les groupes armés, la mise en place des autorités intérimaires était prévue du 1er au 10 novembre, conformément au Décret 2016-0784/ P-RM du 14 octobre 2016. Contre cette mesure du gouvernement, les organisations et associations de la société civile, mouvements et diaspora de la région de Gao ont adressé une déclaration aux autorités publiques, dite ‘’déclaration de Gao’’, signée par le président de la Commission mise en place, M. Oustaz Imrane. H. Cissé.
Dans cette déclaration, les responsables de la société civile de Gao constatent une injustice du gouvernement contre d’une part la région de Gao et d’autre part, la communauté des sédentaires de Gao (la majorité de la population). Cela en considération des conclusions issues des pourparlers avec la mission gouvernementale, dépêchée le 04 aout à Gao, suite à la marche du 12 juillet de la population contre la mise en place des autorités intérimaires.
Ainsi que le communiqué N°001 de la jeunesse contre la liste « sélective et non consultative des autorités intérimaires ». Que la population de Gao porte à la connaissance de la communauté nationale et internationale, « le rejet en bloc de la mise en œuvre des autorités intérimaires du 1er au 10 novembre dans la région de Gao ».
Dans la même déclaration, ils demandent la création de régions de Bamba, Bourem et Ansongo. Ainsi que de nouveaux cercles : Téméra Taboye, Sonni Ali Ber, Askia Mohamed, Gounzourey, Gabero, Bara, Boura, Ouatagouna. Ce n’est pas tout, ils demandent la division de la Commune urbaine de Gao en 4 communes.
Au-delà de ce refus contre la mise en place des autorités intérimaires, Gao rejette la tenue des prochaines communales. « Gao n’accepte plus qu’une ou deux personnes siègent à Bamako pour décider de son avenir. Car, cette population a le droit d’être : informer, sensibiliser et associer à toutes les décisions la concernant » conclue cette déclaration.
Rassemblées par Moustapha Diawara