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5 malfrats étrangers mis aux arrêts par le 14ème arrondissement
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  Le Procès Verbal
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© AFP par PASCAL GUYOT
Premier attentat suicide à Gao, affrontements entre soldats maliens à Bamako
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Le commissariat de police du 14ème arrondissement vient encore de frapper un grand coup. Ses limiers viennent de mettre hors d’état de nuire 5 malfrats, tous étrangers. Oumar Furia Yandé, Jean Pierre Motto, Michel Bikondo, tous Congolais ; l’Ivoirien Aboua Phillipe Monney et le Camerounais Jean Aka sont les malfrats arrêtés. Leur spécialité était de défoncer les portes des véhicules pour y dérober tout qui s’y trouve. Ils opéraient tous en zone ACI 2000, plus précisément aux abords de la BNDA. Selon le commissaire principal du commissariat Kadhy Diallo, son service a été informé le mardi 1er novembre 2016 par des gardes se trouvant au niveau de la BNDA sur la plainte de plusieurs clients victimes de vols. Elle explique qu’immédiatement des éléments de la brigade de recherches furent déployés sur les lieux. Ceux-ci procèdent à l’interpellation du nommé Oumar Furia Yandé qui rodait à côtés des véhicules stationnés en face de la banque. Il était en possession de 3 clés. Conduit au commissariat pour interrogatoire, l’homme passe aux aveux. Il explique leur mode opératoire et dénonce ses complices qui se trouvaient aux halles de Sogoniko. Le malfrat explique que le gang est en possession de clés passe-partout, ils ouvraient les véhicules stationnés devant la BNDA pour prendre les objets qui s’y trouvaient. Les clés multifonctions avaient chacune un nom: Navarro, et Maketo. La clé Navarro est celle capable d’ouvrir tout genre de voitures 4X4. Quant à la clé Maketo, elle servait à ouvrir les autres modèles de voitures. Les objets volés étaient entre autre des machines à coudre, des ordinateurs portables, des sacs à mains pour dames, des bijoux et divers objets. Après avoir expliqué et donné l’adresse de ses complices, ceux-ci seront à leur tour arrêtés. Le commissaire affirme qu’ils seront remis à la justice dès que leur procès-verbal d’enquête sera terminé. Encore, une fois, nous disons bravo à nos forces de sécurités.

Abdoulaye Koné

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