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Réseau Joko Ni Maaya : «Nous disions non aux autorités intérimaires et aux élections communales du 20 novembre »
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  Le Dénonciateur
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Le réseau Joko ni maaya, le collectif des régions non opérationnelles et beaucoup d’autres associations de la société civile disent non aux autorités intérimaires dans les régions du nord du Mali et la tenue des élections communales le 20 novembre 2016. Ils exigent le décret d’application de la loi 04-051 et la tenue de la concertation nationale. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue le 1er novembre 2016 au siège du réseau à Badalabougou.
Cette conférence de presse était animée par les premiers responsables du Réseau Joko Ni Maaya, à leurs côtés beaucoup d’autres associations et mouvements de la société civile maliennes. Le décret portant nomination des membres des autorités intérimaires pris lors d’un conseil des ministres extraordinaire du 14 octobre dernier, signé par le président IBK et son premier ministre Modibo Keita confirme la partition du Mali.
Pour le Pr. Abdoulaye Niang «la loi 04-051 du 23 novembre 2004 portant organisation générale de la défense permet aux solutions de rechange que nous avons dans le centre d’étude stratégique une fois appliquée peut combler le fossé entre un mali noté bon élève en croissance économique mais très mauvais élève et développement humain. Pour l’action gouvernementale, il faut un premier ministre de la loi 04-051. Ainsi seront nommés trois ministres d’Etat, chargé de la défense militaires, de la défense civile et de la défense économique».
Selon le modérateur de la conférence, Tidiani Tangara, membre du réseau Joko ni maaya et co-fondateur du mouvement yèrè wolo « sur la liste des autorités intérimaires, c’est la discrimination des autres ethnies majoritaire du nord du pays au profit des touareg qui sont une minorité. Est-ce que parce qu’ils ont pris des armés, ou parce qu’ils nous ont amené les djihadistes ? L’administration ne pourra pas faire le retour et être en sécurité dans ces conditions. Le quota des autorités intérimaires est un piège pour accentuer la partition du pays».
Dans un communiqué audio enregistré au siège du réseau Joko Ni Maaya, le président du Crnop, Mamba Coulibaly, a lancé un appel à l’ensemble des maliens particulièrement les régions non opérationnelles à s’activer du 1er au 10 novembre, pour refuser les autorités intérimaires et aussi refuser les élections communales prévues pour le 20 novembre 2016. « Ces élections ne prennent pas en compte nos inspirations qui sont la sécurité, la sauvegarde de l’intégrité du Mali et surtout le respect de la constitution. Nous pensons que les 9 nouvelles régions créées par la loi N°2012-017, doivent participer aux élections communales pour avoir des élus locaux dans leurs nouvelles communes mais surtout qu’aucune régions sur l’étendue du territoire nationale ne reste en marge de ces élections. Puisse que, ces conditions ne sont pas réunies, nous lançons un appel aux maliens, afin qu’ils s’opposent à ces autorités intérimaires et aux élections communales partielles, qui posent les fondements de la partition du Mali. Rester en marge de cette initiative est une façon d’accepter le partage du Mali » a-t-il interpelé les maliens.

Djaworo Pololo
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