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Exclu du bureau de l’assemblée nationale pour sa volte-face: L’ADP-Maliba crie à la violation des textes par l’hémicycle
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  L'Observatoire
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Après avoir quitté les rangs de la CMP pour non-respect des promesses de campagne par IBK, l’ADP-Maliba accuse de nouveau. Cette fois-ci, le parti exprime son mécontentement pour avoir été mis au sol dans la formation du nouveau bureau de l’Assemblée Nationale. Une autre accusation de trop pour ce parti caméléon fondé par le milliardaire Alou Badra Diallo de Wassoul’Or.




« Il est plus facile d’obtenir le diplôme que de garder son niveau intellectuel », disait ainsi le Pr Ahmadou Abdoulaye Dicko. Cet adage qui sied à l’éducation l’est aussi en politique.
Après son départ de la majorité présidentielle, le parti ADP-Maliba qui accuse IBK de ne pas respecter ses promesses de campagne, excelle dans le ridicule.
Cette fois-ci, ses critiques sont adressées à l’hémicycle de Bagadadji, pour n’avoir pas été dans le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale.
Au cours d’un point de presse tenu à son siège ce mercredi, l’honorable Amadou Thiam, président du parti et non moins président du groupe parlementaire ADP-Malia-SADI, a exprimé sa colère pour son exclusion du nouveau bureau.
Pour l’honorable Thiam, l’exclusion de son groupe parlementaire est une violation des textes de l’Assemblée nationale, dans la mesure où des groupes parlementaires ayant moins de députés que le leur y sont représentés, oubliant ainsi que ces groupes parlementaires dont il parle, relèvent du regroupement politique de la majorité.
Le souci du jeune président de l’ADP-Maliba étant de se voir toujours plus haut, alors qu’il ne fait pas partie de la majorité. Une position qui s’apparente à cette assertion : « on ne peut pas avoir en même temps le beurre et l’argent du beurre ».
A rappeler que ce parti qui a occupé le poste de 2ième Vice présidence à l’Assemblée nationale ne l’a pas obtenu grâce à son poids politique, mais à son appartenance à l’APM.
Aujourd’hui, il est il s’est avéré antidémocratique à ce que le parti garde ce poste après son départ de la mouvance présidentielle.
Ici, « il est question de fait majoritaire et non de sentiment », précise un parlementaire renseigné.
En parlant de violation de textes, l’honorable Thiam a fait référence au temps d’antenne offert à l’opposition par le Président du Perchoir. Chose qui n’a rien à voir avec la formation du bureau.
Désormais, les lignes semblent tracées pour ce regroupement parlementaire obligé de voler de ses propres ailes. Pour ce faire, il doit mouiller le maillot pour convaincre le peuple malien en posant des actes concrets. Car, les Maliens ont besoin du concret à l’image du pouvoir d’IBK qui multiplie des réalisations dans bien de domaines.
Vouloir nier cette réalité, s’apparente à cacher le soleil avec sa main.

Ambaba de Dissongo
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