Housseini Amion Guindo, ministre des Sports sur le plateau télévisé de l’ORTM : « La Fifa doit venir gérer ce problème, si la FIFA ne le fait pas, l’Etat du Mali, par le biais du département des Sports et son ministre, prendra toutes ses responsabilités »

Article

Sport

Publié le lundi 7 novembre 2016 | Le Pays

© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.

Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo était le dimanche 5 novembre l’invité du journal télévisé de 20 heures sur l’ORTM. C’était pour faire le compte rendu de sa récente visite à Zurich, au siège de la FIFA et à Lausanne au siège du TAS.

Contrairement aux contres vérités distillées çà et là par le président de la Fémafoot et ses affidés, le ministre des Sports a bien été reçu par la FIFA. Selon le ministre Guindo, la FIFA a demandé au département des Sports de s’impliquer d’abord pour que les deux camps puissent s’entendre sur le principe d’une assemblée générale extraordinaire et deuxièmement, s’accorder sur les délégués devant prendre part à cette assemblée générale extraordinaire, s’il avait lieu. La Fifa a demandé au C.E de la Fémafoot une fois rentré au Mali, de communiquer au département des Sports la liste des délégués. La Fifa a par la même occasion demandé au département des Sports auprès de l’opposition pour qu’elle accepte le principe d’une assemblée extraordinaire dans le cadre d’un compromis. D’après le ministre Guindo, l’idée d’une assemblée générale rentre en total contradiction avec le verdict du Tas. « La Fifa doit venir gérer ce problème, si la FIFA ne le fait pas, l’Etat du Mali, par le biais du département des Sports et son ministre, prendra toutes ses responsabilités » a assené monsieur Guindo. L’Etat, explique le ministre Guindo, ne laissera pas son instrument de communion qu’est le football se transformer en ruines, en éléments de déstabilisation du pays. Aucune instance à ce niveau ne saura être au dessus de la stabilité du Mali, a-t-il ajouté. A l’en croire, l’Etat prendra toutes les dispositions pour mettre fin à cette crise, si la Fifa ne parvenait pas à prendre ses responsabilités.

Sissoko

Commentaires

Dans le dossier