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Longuet : Nigeria et Mali, "continuité du terrorisme extrémiste"
Publié le mercredi 20 fevrier 2013  |  AFP




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PARIS - L'ex-ministre de la Défense Gérard Longuet (UMP) a pointé une "continuité du terrorisme extrémiste" en commentant mercredi sur BFMTV l'enlèvement de sept Français au Cameroun la veille, emmenés depuis au Nigeria voisin.

"S'il est confirmé que c'est la secte terroriste Boko Haram, c'est un événement extrêmement important pour l'Afrique", a analysé le sénateur de la Meuse, "parce que ça veut dire que cette secte intervient au-delà des frontières dans un pays indépendant qui était calme et qui ne peut accepter qu'un Etat voisin ne mette pas de l'ordre chez lui".

"C'est un vrai problème de politique internationale", selon M. Longuet.

Evoquant les membres de la secte nigériane, il a relevé : "Ils sont formés par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique, ndlr), c'est une continuité dans le terrorisme extrémiste, il y a une chaîne continue dont Aqmi est un maillon central. C'est la raison pour laquelle il est indispensable d'intervenir au Mali" et qu'il faut, "au-delà de la libération des villes, aller dans l'Adrar des Ifoghas, les chercher là où ils sont".

"Lorsqu'on commence une guerre, on la termine et à partir du moment où il y a un adversaire désigné, on le combat et on l'élimine", a tranché l'ex-ministre.

Il a considéré qu'à ce stade", "on ne peut pas demander aux Français de rentrer", mais on peut demander au Nigeria "qui est un grand pays, de faire le ménage chez lui. Que le Mali ne puisse pas neutraliser des centaines de combattants d'Aqmi on peut le comprendre, le pouvoir malien était très faible.

On ne peut pas accepter qu'aujourd'hui un pays revendique d'être un espoir, d'être un acteur international, et de ne pas faire respecter un minimum d'ordre public sur son territoire".

Pour M. Longuet, "un pays qui n'est pas capable de gérer ses propres problèmes doit être rappelé à l'ordre".

cgd/mad/bg

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