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Situation sécuritaire : Banamba sous les bottes des terroristes
Publié le mardi 8 novembre 2016  |  Nouvelle Expression
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© RFI par DR
Un combattant du Mujao monte la garde près de l`aéroport de Gao
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C’est une première, au sud du pays, la ville de Banamba a été occupée hier lundi pendant plusieurs par des hommes armés non identifiés. La prison a été vidée de ses occupants et la gendarmerie occupée et pillée. Une telle action, à seulement un peu plus de 140 kms de Bamako et à moins de 100 kms du camp militaire de Kouliloro est un véritable défi lancé aux autorités maliennes.




Après le centre où les attaques contre les Famas et les forces étrangères, les terroristes viennent de prouver encore une fois, qu’ils sont décidé à frapper partout où ils le veulent. L’occupation de cette ville de Banamba a été précédée d’un week end très sanglant pour les troupes étrangères dans notre pays.
Un militaire français a été tué dans l'explosion d'une mine dans la zone de kidal tandis qu’une nouvelle attaque a visé les forces onusiennes non loin de Douentza. Bilan ; un casque bleu et deux civils tués, sept autres blessés, dont trois dans un état grave.
L'attaque a eu lieu au nord de la ville de Douentza, près du village de Bambara Maoudé, dans le centre du pays. Un convoi de l'ONU, escorté par des Casques bleus, a sauté sur plusieurs mines. L'explosion a aussitôt été suivie de rafales d'armes automatiques, les assaillants attendaient, en embuscade, le passage des véhicules.
Les militaires ayant immédiatement répliqué, les assaillants, ont pris la fuite.
Les blessés ont tous été transportés, dans un premier temps à Tombouctou. Comme toujours aucun bilan n'a été fourni, côté des assaillants.
Cette stratégie d'embuscade à l'aide de mine est la plus utilisée depuis des mois par les groupes armés terroristes.
Pourtant, il y a seulement quelques jours, toute la presse évoquait une décision de cessez le feu unilatéral du chef d’ansardine sur toute l’étendue du territoire. On est donc en droit de se demander ce qui se passe réellement.
Dans tous les cas, il n’ya que deux hypothèses à retenir : soit Iyad a perdu le contrôle de ses troupes, soit cette lettre n’était qu’une tentative pour certains de se montrer incontournables dans la gestion de cette crise.
Face à cette situation, la France estime qu’il est temps que les autorités maliennes doivent prendre des initiatives politiques dans le nord pour mettre fin à cette dégradation de la situation sécuritaire.
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