Le ministre Délégué chargé à la Décentralisation, Abdourahamane Touré a rencontré, lundi dernier, la société civile au gouvernorat du district de Bamako. Objectif : présenter la Carte du Numéro d’Identification Nationale (NINA).
Après les responsables des partis politiques, les hommes de medias, c’est le tour de la société civile d’être édifiée sur la carte NINA. Le ministre a indiqué que la carte NINA est issue du Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC). Le conférencier assure que les 13.688.292 Maliens identifiés, au cours du RAVEC, disposeront chacun, d’un numéro d’identification nationale .Il ressort de son exposé que la carte NINA offre plusieurs avantages : il peut servir de carte d’identification, de carte d’électeur et de carte d’identité. De Nombreux Maliens estiment que cette carte peut être une solution à la pénurie de carte d’identité nationale. Aussi, elle permet d’élaborer des cartes d électeur biométrique pour la tenue d’élections transparentes.
Cette carte a été appréciée par la société civile. L’heure est à la mobilisation des ressources financières nécessaires à la production de la carte NINA.
Selon le ministre Délégué chargé à la Décentralisation, Abdourahamane Touré, la production et la distribution de cette carte coutera plus de 9 milliards de francs CFA.
Le directeur national de l’état civil, Moriba Sinayoko, ajoute que le souci des autorités est de faire en sorte que la carte NINA soit une carte sécurisée, inimitable.
Au cours de cette rencontre, le ministre Touré a précisé que la carte NINA est gratuite. Elle sera, directement, remise à leur titulaire. Il a invité la société civile, les leaders des partis politiques et les représentants de l’Etat dans les régions à s’investir pour la réussite de cette opération.