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Foncier: L’UACDDDD continue le combat contre les spéculateurs
Publié le mercredi 9 novembre 2016  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A.S
marche de L’UACDDD
L’Union des Associations et des Coordinations d’Associations pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD) a organisé une grande marche, le Mercredi 09 Mars 2016 à Bamako,
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Le 30 octobre 2016, les responsables de l’Union des Associations et des Coordinations d’Association pour la Développement et la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD), ont animé une conférence de presse. Elle portait sur trois sujets majeurs : le déguerpissement des militants de l’association des vendeurs de produits maraichers (Avpm) de Faladié (derrière la Douane) par le maire du District de Bamako sans lettre de sommation, la démolition de cinq familles à Niamakoro Koko pour agrandir la mosquée Osmane Coulibaly, le litige opposant le collectif des habitants de Kabala-Est au Géomètre Sidiki Toina de l’Institut Géographique du Mali (IGM).

Les responsables de l’Union (son président Soungalo Koné, Ichaka Traoré, Taka Méminta (chargé des affaires judiciaires de l’union) étaient assistés par les victimes de ces situations.
S’agissant du déguerpissement de l’Avpm par les autorités le 25 octobre dernier, son président Idrissa Diallo s’est dit étonné de l’attitude des autorités maliennes vis-à-vis des gouvernés. «Quand on nous demandait de nous installer à ce endroit en 2011, il n’y avait que des ordures. Nous avons investit 5 millions de F Cfa pour aménager les lieux afin de mener nos activités.

Et voilà, un beau matin, sans même nous prévenir, même pas une lettre de sommation pour nous permettre de prendre des dispositions d’abandonner les lieux, ils ont cassé et détruit tous nos fruits. On demande au chef de l’Etat de parler à ses hommes de nous dédommager et de nous chercher un endroit où nous installer», souligne Idrissa Diallo. «A travers cet acte, IBK et ses hommes nous ont montré qu’on est pas maliens.

Le Mali n’est plus ce pays d’union, de pitié, d’entraide comme on le clame à chaque occasion», ajoute Mme Assétou Samaké. Les autorités veulent-telles s’accaparer des 1526 hectares enlevés de la zone aéroportuaire pour se faire de l’argent au dos des pauvres ?, s’interroge l’Union. Concernant la démolition de cinq familles pour agrandir la Mosquée de Niamakoro Koko, Mme Coumba Maïga, une des victimes, se demande si la religion autorise de détruire la maison de quelqu’un pour agrandir une moquée. «Parmi les cinq familles démolies, trois ont eu une notification de la part de Mairie de la Commune VI pour être recasser à Yirimadio.

Je fais parti de ces familles. Mais il se trouve que la même zone qu’on m’a indiqué pour mon recasement a été vendue par la même mairie de la Commune VI à des particuliers qui ont d’ailleurs construit les lieux. Comment les responsables de la mosquée et de la Mairie ont-ils pu nous faire ça sans s’assurer qu’on ait eu une zone ?», S’indigne la dame Coumba Maiga. «Nous demandons aux autorités religieuses (chrétiennes et musulmanes), d’aller parler aux responsables de cette moquée pour les faire revenir à la raison», dit Taka Méminta. Par rapport à la situation de Kabala-Est, le secrétaire général du collectif des habitants de Kabala Est, Sékou Koné, a indiqué qu’un nommé S. T veut s’accaparer injustement de leur espace acquis légalement avec la complicité d’autres corrompus de la nation. «S.T prétend avoir le titre n°4204 qui couvre notre zone.

Ce qui est faux. Toutes nos enquêtes ont prouvé que son titre est situé à Kolobougou précisément à la cité universitaire et non à Kabala-Est. Là, il a été d’ailleurs dédommagé à hauteur de 99 millions de F Cfa. Et il veut transposer ce titre dans notre zone pour s’enrichir encore plus. Il demande à chaque famille (plus de 149) de payer chacune près de 2 millions de F Cfa pour qu’il nous laisse l’endroit. Cela se fera sur nos corps. Car malgré la grosse de la justice on ne cédera pas. On demande aux autorités d’ouvrir les yeux. On demande humblement aux tribunaux maliens, sur les litiges fonciers, de ne pas rester dans les bureaux pour trancher, d’aller sur le terrain voir de visu pour ensuite trancher», conclu le secrétaire général du collectif. L’union s’est dite déterminer à mettre tout en œuvre pour que ces sans voix soient mis dans leur droits.

Hadama B. Fofana
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