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Le gouvernement malien rejette la création d`un "Etat islamique" dans le Nord
Publié le dimanche 27 mai 2012   |  AFP


Activités
© Getty Images par DR
Activités gouvernementales: Premier conseil des ministres pour le nouveau gouvernement Malien
Bamako, 09 mai 2012, Au Palais présidentiel de Koulouba, le premier ministre par intérim Cheick Modibo Diarra et le président par intérim Dioncounda Traoré posent avec les ministres après le premier conseil des ministres


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BAMAKO - Le gouvernement malien "rejette
catégoriquement" la création d'un "Etat islamique" dans le nord du pays par la
rébellion touareg et le groupe islamiste Ansar Dine, qui ont annoncé leur
fusion, a déclaré dimanche à l'AFP le porte-parole Hamadoun Touré.
"Le gouvernement du Mali rejette catégoriquement toute idée de création
d'un Etat de l'Azawad, encore plus d'un Etat islamique", a affirmé le ministre
malien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Touré.
"Même si c'est la création d'un Etat sur papier, et non dans les faits,
nous prenons les devants pour dire que le Mali est un pays laïc, qui restera
laïc", a-t-il ajouté.
Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg)
et Ansar Dine ont annoncé samedi leur "auto-dissolution" et la création d'un
"Conseil transitoire de l'Etat islamique de l'Azawad", l'immense région nord
du Mali.
Le MNLA, Ansar Dine et son allié Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi),
ainsi que d'autres groupes, contrôlent le Nord depuis près de deux mois, une
partition de fait précipitée par le coup d'Etat du 22 mars à Bamako.
Le "protocole d'accord" conclu par le MNLA et Ansar Dine, après plusieurs
semaines de discussions dans la grande ville de Gao (nord), est une surprise
dans la mesure où les deux groupes avaient jusque-là des objectifs et des
idéologies très éloignés: le MNLA, sécessionniste, se disait laïc, tandis
qu'Ansar Dine disait sa volonté d'imposer la charia (loi islamique) dans tout
le Mali.
Au fil des semaines, la rébellion touareg, qui avait lancé l'offensive
contre l'armée malienne mi-janvier, avait perdu du terrain face aux
islamistes, désormais en position dominante dans la zone.

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