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Le père d’IBK
Publié le mercredi 9 novembre 2016  |  Le Reporter
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Nous manquons de mot pour remercier le président Guimba national. Pendant notre séjour à Paris, il a été présent du début jusqu’à la fin. Tous les spectacles qu’il avait, les rendez-vous et autres cérémonies sur Paris, il les a mis en suspens pour se mettre à notre entière disposition. Dès notre arrivée de Bruxelles, il était là pour nous accueillir à la gare du nord, avec son assistance Françoise qui est par ailleurs notre correspondante à Paris.




Certains Maliens, qui avaient rendez-vous avec Guimba, ont été obligés de le rejoindre à la maison à Aubervilliers, parce qu’il voulait être au petit soin avec nous, pour nous faciliter le séjour. Avant notre arrivée à Paris, le président Guimba avait avisé tout le monde à tel point qu’un de ses collaborateurs très surpris par la préparation de notre arrivée par Guimba, lui a posé cette question : mais celui que tu vas accueillir, c’est qui ?
Guimba ne dit mot. C’est la femme de ce dernier qui réplique en disant : «ça ne peut être que le père d’IBK parce qu’il n’a jamais fait ça pour quelqu’un». Le président Guimba national avait un spectacle en Allemagne. C’est le samedi 05 novembre 2016 qu’il y est allé pour respecter cet engagement. Grand merci à Guimba national, toujours au soin avec ses compatriotes.
La vraie «ambassade»
Le restaurant Mama Africa, de notre compatriote Seyba Macalou, est un passage obligé pour tous les Africains qui passent à Paris. Il est toujours au 19ème arrondissement, même s’il n’est plus à la rue Jean Jaurès… Mama Africa, c’est la vraie ambassade du Mali à Paris. Tous les Maliens qui séjournent à Paris viennent en ces lieux. Les informations sur Bamako coulent à flot, les arrivées et les départs, toutes les informations circulent autour des plats.
En plus des Maliens, toutes les stars africaines mangent à Mama Africa. Le grand Salif Keïta du Mali est aussi un abonné du restaurant. Tous les grands footballeurs du continent fréquentent, connaissent et aiment les plats de Seyba Macalou. Il fait partie d’ailleurs des rares Maliens qui ont été invités au mariage de Didier Drogba à Monaco.
À Mama Africa, il n’y a pas que des plats maliens, ni africains, mais aussi des plats de tous les continents. C’est ce qui fait la force du restaurant Mama Africa. Macalou a plus de 20 ans d’expérience dont 15 ans à son propre compte. Il travaille avec plus d’une dizaine de personnes, car les restaurants à Paris ferment à 02 heures du matin, d’où la rotation entre les travailleurs. Mama Africa est une fierté pour le Mali à Paris.
La vaillante armée
En plus des stars du football et de la musique, les intellectuels africains ne se privent pas d’aller à Mama Africa. C’est ainsi que nous avons rencontré le grand écrivain Tierno Monénembo Diallo. L’écrivain guinéen est un ami de Dramé Kadiatou Konaré, fille du président Alpha Oumar Konaré. Tierno et Atou ont beaucoup travaillé ensemble dans le domaine littéraire.
À l’en croire, il sera très prochainement à Bamako, dans le cadre d’une activité littéraire avec la fille de Konaré. Cet homme bien cultivé est d’un abord facile. Parlant de la situation politique en Afrique, avec les révisions constitutionnelles à la mode, il estime que la plupart des chefs d’Etat qui le font veulent se maintenir au pouvoir ou trouver des moyens de rester dans le système.
Évoquant son pays, la Guinée, il n’a pas voulu être bavard, même s’il dit très souvent : «La Guinée a l’armée la plus vaillante, une vraie armée, qui ne fait que des coups d’Etat aux morts». Comme pour dire que c’est après la mort de Sékou Touré, que l’armée guinéenne a fait un coup d’Etat. Tout comme après la mort du général Lassana Konté.
Le Boulevard Bouteflika à Bamako
Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Mali et la République algérienne démocratique et populaire, Bamako a abrité le 3 novembre 2016 la Grande commission mixte de coopération Mali-Algérie, sous la coprésidence des Premiers ministres malien Modibo Keïta et algérien Abdelmalek Sellal.
Cette commission mixte a examiné les voies et moyens pour un renforcement de la coopération dans les secteurs économiques et sociaux tels que le commerce, la formation, les transports, l’élevage et l’agriculture, etc. Outre le tête-à-tête entre les deux PM, il y a eu une réunion d’experts, les 1er et 2 novembre 2016. Cette rencontre d’expert s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine. Mieux, les deux chefs de gouvernement ont procédé à l’inauguration d’un boulevard.
Désormais, quand vous roulez sur la corniche gauche du fleuve Niger à Bamako, entre le Pont Fahd et le Pont des Martyrs, sachez que vous êtes sur le Boulevard Président Abdelaziz Bouteflika. C’est le fruit d’une forte volonté politique des plus hautes autorités du Mali. La cérémonie de baptême s’est déroulée le vendredi 4 novembre 2016, aux environs de 9 heures, aux abords de ladite artère, en présence de Modibo Keïta et Abdelmalek Sellal.
Responsabilité des cadres intellectuels villageois
Mon avis est que le rôle de toutes celles et de tous ceux pour qui l’Etat a investi pour les instruire, et à qui les parents ont inculqué un minimum de valeurs, est de lutter pour que nos villages respirent et vivent mieux et que les populations qui y vivent retrouvent la place qu’elles méritent dans le pays. Il faut éviter de transposer sur elles les petits calculs sans issue de Bamako.
Il fait éviter de diviser ces "pauvres" Maliens en méchants et en bons ; il faut plutôt les respecter dans leur environnement. Elles ont besoin de centres de santé pour se soigner et accoucher dans les meilleures conditions ; elles veulent des salles de classe et plus d'enseignants pour sortir leur progéniture de l'ignorance ; elles souhaitent avoir des espaces aménagés pour générer des ressources et devenir des hommes et des femmes libres ; elles exigent le bonheur, l'honneur du Mali parce qu'elles ont tout simplement des droits.
Elles réclament plus de dignité de la part de ceux qui ont leur promis respect et considération. En ne nous acquittant pas de ces engagements, en tant que cadres intellectuels et responsables, nous ne méritons pas la chance que Dieu nous a donnée, en nous sélectionnant parmi des millions de créatures maliennes pour que nous soyons les défenseurs de celles et de ceux nombreux qui n’ont pas eu la même chance de s'instruire.
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