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Bientôt victime de sa haine envers ses «ex-alliés» ?
Publié le mercredi 9 novembre 2016  |  Le Reporter
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© aBamako.com par FS
Le président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra fait le point de son voyage à la FIFA
Le président de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), Boubacar Baba Diarra a fait le point de son voyage à la FIFA au cours d`un point de presse le Vendredi 4 Novembre 2016. Photo: Boubacar Baba DIARRA
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Notre conviction est que le président de la Femafoot est le seul responsable du rebondissement de la crise qui secoue le football malien depuis janvier 2015. Le ministre des Sports n’est qu’un bouc émissaire que ses partisans veulent coûte que coûte sacrifier sur l’autel de cette crise dans laquelle leur «parrain» a une grande part de responsabilité.
Grâce à la médiation de l’Assemblée nationale, l’assemblée générale extraordinaire du 5 mars 2016 aurait pu éteindre le feu et favoriser une trêve jusqu’à la fin du mandat du bureau actuel. Il fallait saisir l’opportunité de lever les sanctions pour une réconciliation sincère et franche. Malheureusement, si les 4 clubs sanctionnés et relégués en seconde division ont retrouvé l’élite, les dirigeants suspendus n’ont pas bénéficié de la levée de leur suspension.
Il s’agit notamment de Tidiani Médian Niambélé et Mamadou Dipa Fané, radiés à vie des activités du football. Quant aux sieurs Salah Baby, Moussa Konaté, Yéli Sissoko, Boubacar Monzon Traoré, Abeta Ag Seydou, Cheick Kanté, Mamadou Sow et Aba Mahamane, ils doivent purger 10 ans d’interdiction de toutes les activités liées au football. Et, enfin, Makan Kéita dit Vieux Makan, M’Pa Sylla, Bassalifou Sylla et Moussa Bah sont renvoyés dans les vestiaires pour 5 ans.
Et nous avions un moment misé sur la clémence du bureau fédéral d’autant plus que l’AGE n’avait pas jugé opportune la levée de leurs sanctions. Malheureusement, nous voyons que le maintien des sanctions individuelles arrange le bureau fédéral qui pense ainsi pouvoir garder toutes les cartes en main, en vue de l’assemblée générale ordinaire élective de fin 2017.
«Le maintien de ces sanctions est une erreur stratégique qui risque de remettre tout le processus de réconciliation en question, car celles-ci maintiennent une tension inutile si les deux tendances étaient réellement animées de bonne intention», écrivions-nous à l’époque.
Et le rebondissement actuel suite à la sentence du TAS nous donne malheureusement raison. On ne peut espérer tourner la page de cette crise en éloignant des dirigeants-mécènes de leur passion. Une activité pour laquelle certains sont prêts à se ruiner. Comme le regretté Hamadoun Kolado Cissé dit Kola.
En octobre 2013, il avait toutes les cartes en main pour mettre fin définitivement à cette crise en levant les sanctions individuelles. À l’époque, une Lettre circulaire avait suffi à ce dirigeant clairvoyant pour lever toutes les sanctions à l’encontre de plusieurs dirigeants. Et c'est le meilleur acte que Baba pouvait poser pendant ou après l’assemblée générale extraordinaire du 5 mars 2016.
Aujourd’hui, le président de la Femafoot risque de perdre la face à cause de son entêtement à maintenir dans les vestiaires des alliés d’hier, sa haine viscérale à leur égard. Il semble surtout ne pas comprendre qu’on a beau être un excellent «boulanger», on ne peut pas «rouler tout le monde dans la farine» !
Kader TOE
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