Le directeur de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), le magistrat lieutenant-colonel Adama Tounkara a procédé à une cérémonie haute en couleur et en symbole le mercredi 02 novembre 2016. Il s’agissait de transformer en cendre et fumée plus de 4 tonnes de toutes sortes de drogue saisies pendant les derniers mois. La cérémonie a eu lieu dans la commune rurale de Diago.
Sous le regard de plusieurs confrères et représentants des forces engagées dans la lutte contre le trafic de drogue, le directeur de l’OCS a mis le feu aux quatre tonnes de drogue saisies par les Forces de la police, de la gendarmerie et agents de l’office central des stupéfiants.
Sous la surveillance des agents de la protection civile, les flammes se sont rapidement propagées et ont complètement carbonisé les produits en feu. Ils comprennent 3,5 tonnes de cannabis, 500 kg de psychotrope et 435 de cocaïne.
Selon, le lieutenant-colonel Adama Tounkara, directeur de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), cette drogue a une valeur marchande d’environ 500 millions de FCFA.
En ce qui concerne, la cérémonie, il dira qu’elle est pédagogique, car, elle permet aux citoyens maliens de connaitre la destination finale des drogues saisies. Il a terminé par émettre le souhait de voir la population coopérer avec sa structure en termes de renseignements et d’informations.
Quant à Béchir Simpara, représentant de la direction nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances, cette méthode de destruction de la drogue n’est pas de l’incinération. Il déclare que cette méthode s’appelle le « brulage à vu ». Il a beaucoup de conséquences sur les personnes présentes et l’environnement. « Notre direction dispose du matériel approprié pour procéder à l’incinération sans conséquence pour l’environnement» a ajouté M. Simpara.
Il faut noter que l’incinération a été ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune VI, chargé des questions de drogue.
La cérémonie a enregistré la présence de Youba Alfisséyni Diop, substitut du procureur du pôle spécialisé de la commune VI ; de Sadio Keita, préfet du cercle de Kati ; de Daouda Kané, maire de la commune de Diago et des représentants des forces de sécurité du Mali.