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Ecoles privées de santé: Les étudiants réclament leurs examens
Publié le jeudi 10 novembre 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par A.S
Education: Lancement des épreuves de baccalauréat
Bamako, le 10 juin 2014. au Lycée Mamadou Sarr. Mme le Ministre de l’éducation nationale, Togola Jacquelline Marie Nana a donné le mardi, le coup d`envoi du Baccalauréat malien, Session de juin 2014.
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Il y a 20 ans de cela, les écoles privées de santé de notre pays étaient dans le giron du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Mais depuis le 28 décembre 2015, lors du lancement officiel de la rentrée solennelle des universités, des grandes écoles et Instituts de recherche et de formation 2015-2016, l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), l’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS) sont sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

A cela s’ajoutent toutes les écoles publiques et privées de santé du fondamental et du secondaire qui ont ainsi migré du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique au ministère de l’Education nationale. Cependant les mesures d’accompagnement immédiates n’ont pas suivi, notamment pour prendre en compte les examens de ces écoles privées de santé. Ce basculement a donc fait que les techniciens de santé et des techniciens supérieurs des écoles privées de santé en fin du cycle de 3 ans n’ont pas pu passer leurs examens, depuis juin dernier. « Nous avons saisi l’Association des écoles privées de santé.

Celle-ci nous a expliqué que c’est un problème de fonds qui avait bloqué l’organisation des examens. Alors que chacun des 5014 étudiants a payé 955.000 Fcfa au promoteur de notre établissement pour les 3 ans de formation plus 15.000 Fcfa comme frais de dossiers nous permettant de composer », ont expliqué Mohamed Alassane Cissé, Bassirou Diallo et Labass Diaby, étudiants victimes de la mutation et responsables de l’Association des élèves et étudiants de santé privée du Mali.

« L’Association des écoles privées de santé, poursuivent-ils, a déclaré que nos 15.000 Fcfa étaient insuffisants pour l’organisation des examens de fin d’année ». Les responsables de l’Association des élèves et étudiants de santé privée du Mali ont indiqué que les candidats ont refusé d’augmenter cette somme, car ce sont les promoteurs des écoles privées de santé, eux-mêmes, en collaboration avec l’INFSS, qui ont fixé les 15.000 Fcfa pour chaque étudiant.

Ceux-ci ont aussi précisé que les promoteurs des écoles privées de santé ont encore demandé aux étudiants finalistes de payer 25.000 Fcfa en sus des 15.000 Fcfa pour un montant final de 40.000 Fcfa afin que les examens puissent être organisés. Cette proposition a, elle aussi, été réfusée par les étudiants. «Nous nous sommes alors tournés vers les responsables du bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) pour leur demander de nous aider afin que nous puissions obtenir nos diplômes de fin d’études », ont expliqué les étudiants victimes de cette situation. Le président de l’Association des écoles privées de santé, le Dr Hamadoun Garba Cissé, a, quant à lui, précisé qu’il a fallu un plaidoyer de son association pour décanter la situation.

Il a assuré qu’une commission d’organisation des examens des étudiants en fin de cycle piloté par le Centre national des examens et des concours de l’éducation (CNECE) a déjà été mise en place. Cette commission est composée des représentants des ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de leur direction des finances et du matériel (DFM), de la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’Institut national de formation en sciences de la santé et de l’Association des écoles privées. Le Dr Cissé a ajouté que les examens seront organisés au forceps, vers le 28 novembre, (à confirmer) dans le district de Bamako et dans les capitales régionales.

Le coût total des deux sessions de l’examen, a-t-il dit, s’élèverait à 300 millions de Fcfa. L’Etat a débloqué sa part. Les candidats contribuent à hauteur de 15.000 Fcfa chacun. Le Dr Cissé appelle donc les étudiants au calme, car la situation que traverse notre pays et l’exemplarité des agents de santé en matière de non-violence l’exigent. Le directeur du CNECE, le Pr Mohamed Sidda Maïga, a annoncé qu’une convention est en cours de finalisation pour organiser les examens à la date indiquée.
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