Pascal Canfin a précisé que le critère qui a prévalu à la relance de cette aide était l’adoption par l’assemblée nationale de la feuille de route. Il a indiqué que la France aussi bien que la communauté internationale sera attentive au déploiement progressif de cette feuille de route. Et que toute la communauté internationale se mobilise pour que les efforts du Mali soient couronnés de succès.
L’enjeu après la restauration de l’intégrité territoriale, c’est la paix qui passe forcement par un dialogue politique et par le développement a insisté le ministre français. Ce qui va se traduire sur le terrain par le retour des services de base avec la priorité accordée à l’eau et l’électricité surtout dans les localités libérées. Le ministre français qui a eu une série de rencontres avec les autorités maliennes indique qu’une liste des priorités a été dégagée et permettra à la France d’être présente aux côtés du Mali. « Nous allons soutenir un certain nombre de projets, certains ont déjà été financés par le passé et d’autres le seront à nouveau, a précisé le ministre.
Aussi, le projet de la station de pompage d’eau de Bamako qui était suspendu après le coup d’Etat sera repris et permettra dans les jours à venir à plus de cent mille personnes de bénéficier de l’eau potable.
S’agissant de l’élection présidentielle prévue pour juillet 2013, Pascal Canfin a rassuré que la France et l’Union européenne seront aux côtés du Mali pour financer tout le déroulement du processus. Il a annoncé la réunion la semaine prochaine des ministres du développement de l’Union européenne sur le Mali. Les collectivités françaises qui ont de nombreux partenariats doivent aussi se rencontrer dans les jours à venir pour étudier les modalités de leur partenariat avec les collectivités maliennes.
Le déplacement de Pascal Canfin s’inscrit dans le cadre de la conférence des donateurs pour le développement du Mali, co-organisée par l’Union européenne et la France, qui aura lieu à Bruxelles en mai.
Lors de son déplacement à Mopti, Pascal Canfin a pu constater que l’hôpital ne travaille pas dans des conditions optimales : les appareils livrés sont parfois incomplets, les techniciens attendent depuis un an la formation nécessaire à l’utilisation de certaines machines. Le ministre a annoncé que la France va créer les conditions optimales permettant au personnel de l’hôpital d’être à hauteur de mission.