Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Insecurite generalisee au NORD DU MALI : Yves Le Drian met IBK sous pression pour nommer Ag Erlaf comme Premier Ministre !
Publié le jeudi 10 novembre 2016  |  Carrefour
Le
© Présidence par DR
Le Président IBK et M. jean-Yves Le DRIAN en tête-à-tête en fin de matinée
Comment


Il fallait bien trouver une occasion pour mettre la pression sur IBK, afin de réaliser ce que les français veulent au Mali. Le régime socialiste français et, surtout Yves Le Drian Ministre français de la défense, savent comment faire paniquer le Président malien IBK, afin d’obtenir ce qu’ils veulent du Mali.

D’abord, les français ont utilisé leurs soldats le 21 mai 2016 suite à l’attaque de Kidal et la défaite des combattants Touareg, pour chasser les FAMAS de Kidal et imposer la signature d’un accord qui de tous les points de vue des maliens et des africains divise le Mali en deux entités. Les Touaregs d’un côté dans les régions du nord et les autres ethnies dans les régions du sud.

Malgré tous les boucans faits autour de cet accord, il reste inapplicable, 18 mois après sa signature. Aucune des deux parties n’est satisfaite de cet accord. Elles ont toutes accepté sous la pression de la France et de l’Algérie.

Après qu’IBK ait dit que les négociations étaient terminées avec la signature de l’Accord le 15 mai 2015, quelques jours après, le même IBK est trimbalé par la France toujours à Alger pour lui faire signé un accord subsidiaire appelé ‘’Entente’’. Cette entente livre l’ensemble du nord aux rebelles Touaregs en terme de gestion administrative et sécuritaire. Malgré la contestation de cette entente par la majorité des populations des régions du nord, vaille que vaille IBK a fait le forcing pour sa mise œuvre.

Tout simplement, parce que Yves Le Drian a dit deux jours après la signature de l’Accord de 20 juin 2015 par la coordination des Mouvements Armés de l’Azawad (CMA) que les peuples du nord et du sud ont essayé de vivre ensemble, mais que cela n’a pas été possible. Par conséquent, qu’il faille désormais inventer une autre forme de coexister l’un à côté de l’autre.

Au-delà de cela, il fallait également signer sous la pression de la France traité de coopération le 16 juillet 2014 avec la France pour donner la base de Tessalit aux français soit disant pour lutter contre les crimes transfrontaliers et le trafic de drogue. Cet accord, permet au détachement français de circuler sans restriction et sans avoir l’autorisation de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire malien. L’Etat malien n’a aucun droit, de regard et encore moins un moyen de contrôle sur les agissements des troupes présentes sur son sol.

Par contre la France a pris bien soin d’incorporer au sein des unités maliennes des détachements de liaisons et d’appui afin de garder un œil sur les actions de ces dernières. Le dernier acte projeté est le diktat de la France pour nommer un Touareg comme Premier Ministre à l’image du Niger qui est allé dans ce sens pour amener la paix.

L’insécurité généralisée au Mali du nord au sud est une occasion toute trouvée pour que le même Yves Le Drian somme IBK à prendre des initiatives pour intégrer les populations du nord au reste du Mali. Que signifie cette idée ?

En réalité, après avoir tenté d’imposer les Autorités Intérimaires sans succès, car la majorité des groupes et des populations du nord, ne sont pas d’accord avec cette façon de les gérer,le Ministre français de la défense voudrait imposer l’actuel Ministre de l’administration territoriale au poste de Premier Ministre. Pour ce faire, il faut commencer par accuser IBK avant de lui instruire ses ordres à exécuter sans hésitation ni murmure. Alors que ce touareg bon teint de Kidal est dans la logique de faire gérer les autres régions de Gao, Tombouctou, Ménaka, Taoudéni par les rebelles de la CMA, origines uniquement de Kidal.

Certains de ses parents et des confrères de la presse, le soupçonnent d’être le parrain de toutes les rebellions touareg de 1992 à 2012. Le rôle joué par ce dernier dans la crise du nord du Mali fait polémique selon certains milieux politiques. Malheureusement, même au-delà de cette pression de la France, IBK voit en cet homme, celui qui peut lui donner un deuxième mandat à partir des résultats venant des régions du nord gérées par les membres de la CMA, originaires de Kidal.

La France s’installe donc durablement au Mali avec comme finalité, extraire nos ressources tout en suspendant l’avenir du Mali à la question touareg. Nos dirigeants actuels peuvent-ils quelque chose contre cela. Non !

Badou S. KOBA
Commentaires

Dans le dossier

Opération Barkhane
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment