Depuis le début de cette semaine, une rencontre sous-régionale réunie dans la capitale guinéenne Conakry, l’ensemble des pays riverains du fleuve Niger pour plancher sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour protéger et éviter à cet immense patrimoine hydraulique la pollution et l’ensablement. Le coût du projet est estimé à 215 millions de dollars.
Prenant sa source en Guinée, dans la région de la Haute Guinée, précisément à Faranah, le bassin du fleuve Niger qui traverse neuf pays de la sous-région ouest-africaine est aujourd’hui menacé par les activités humaines et l’avancée du Sahel. D’où la nécessité, selon les dirigeants des pays concernés, d’intervenir pour améliorer la résilience de son écosystème pour une gestion plus durable de fleuve.
Ce projet, qui va coûter la bagatelle de 215 millions de dollars, permettra, entre autres, la gestion des ressources naturelles du fleuve, l’adaptation des populations riveraines aux changements climatiques, la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la diversité, la restauration de la fertilité des sols, réalisation de micro barrage…
Le Mali, qui est l’un des principaux pays concernés par la dégradation de l’écosystème de ce fleuve, a déjà élaboré son plan domestique de résilience qui s’appuie également sur la lutte contre l’ensablement et la pollution, grâce à un appui budgétaire des partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale.