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Les questions brûlantes de l’heure : Tiébilé Dramé était face à la presse
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  La Sirène
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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C’est en faveur d’une conférence de presse de l’opposition le jeudi 3 novembre 2016 à la Maison de la Presse que le conférencier principale Tiébilé Dramé affirme qu’à travers « la mise en place des autorités intérimaire et la tenue des élections communales, le pays est en train d’aller à deux vitesses »
L’objectif de cette conférence de presse était d’évoquer les questions brulantes auxquelles le Mali traverse notamment l’installation des autorités intérimaires couplée avec l’organisation des élections communale ainsi que l’état sécuritaire du pays.

Pour le président du PARENA, avec l’installation prochaine des autorités intérimaires et la tenue programmée des élections communales, c’est un pays à deux vitesses qui se met en place du fait de l’incompétence et de l’incurie des pouvoirs publics »

En ce qui concerne la mise en place des autorités intérimaires le conférencier dira qu’il était prévu dans l’accord d’Alger de mettre en place cette instance dès la signature. Elles devraient avoir une durée de vie de 18 à 24 mois. A l’issue de cette période, des élections locales et régionales devraient avoir lieu. Force est de constater qu’après la signature de l’accord, le gouvernement s’apprête à tenir des élections dans une partie du territoire et à installer des autorités intérimaires sur l’autre partie, conformément à un projet de décret adopté en conseil des ministres extraordinaire le 14 octobre 2016.

Sur le plan sécuritaire le conférencier affirme l’incapacité des autorités à protéger les personnes et biens. « En dépit des assurances trompeuses du gouvernement, la multiplication des attaques armées à Bamako et dans les communes environnantes interpelle le Président de la République et son gouvernement notamment Sanankoroba, Djélibougou, Kalifabougou, le siège d’Ecobank, Néguéla pour ne citer que ceux-ci » dira l’orateur. Il ajoutera que le calvaire et la psychose que vivent les populations de Bamako et alentours sont le lot quotidien des populations maliennes du Nord et centre ; le manque de réponse politique à la crise du delta intérieur du Niger et du centre illustre « la démission flagrante des pouvoir publics maliens ».

Au-delà de ces maux le gouvernement s’apprête à organiser des consultations communales « là où c’est possible » sur la base de deux lois électorales, celle du 14 octobre 2014 et celle promulguée le 17 octobre 2016. Alors que c’est une violation flagrante du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne Gouvernance.

L’article 2 de ce protocole stipule dans l’alinéa 1er qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédents des élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. Face à cette situation, l’opposition portera plainte devant la haute cour de la justice de la CEDEAO pour violation du protocole en même temps ils vont à cette élection pour ne pas perdre leur électeur

Bissidi Simpara
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