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Dr Bokary TRÉTA: « le RPM est la famille. IBK en est le chef »
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du RPM
Bamako,le 08 novembre 2016 Bocary Treta président du RPM a présidé la Conférence de presse du RPM a la maison de la presse
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En réservant à la presse chez elle (la Maison de la Presse) la primeur de sa première sortie publique, depuis son 4ème congrès, le Rassemblement Pour le Mali (RPM) affiche très clairement sa nouvelle orientation. Partant de la forte conviction que ce n’est pas parce qu’on se tait qu’on a tort, le Dr Bokari TRETA, le nouveau patron des Tisserands, en présence de plusieurs membres du BPN-RPM, aura réussi son baptême de feu.
Très à l’aise et en verve, le président du RPM met les points sur les i avant de dévoiler les ambitions du parti majoritaire au pouvoir. La famille RPM a été toujours en phase avec son chef, le Président IBK. L’objectif des Tisserands et de leurs alliés ne souffre donc d’aucune espèce d’équivoque : réélire haut les mains le Président IBK en 2018. Quant aux communales, le président du RPM plaide pour l’alignement de majorité avec une ambition nette : 5000 conseillers pour gérer 350 mairies.
Nous avons choisi pour vous de larges extraits de la déclaration du président TRETA lors de la première conférence du RPM tenue mardi dernier à la Maison de la presse :

Je voudrais dire, comme l’a annoncé notre camarade Sambi TOURE, que cette conférence devrait se tenir la semaine dernière, le jeudi. On l’avait annoncé : il y a un évènement social, un fait de Dieu, bien sûr douloureux, nous a empêchés de nous réunir.
Mais je voudrais à cette occasion, vous demander d’observer une minute de silence. Entre temps aussi, il y des attaques à Sanankoroba, à Bamako; la destruction de l’agence BDM de Banamba ; l’attaque de Gourma Rhassouss, entraînant avec elles un lot de victimes qui ont suivi le décès de notre maman.
Je demande d’observer une minute.
Je vous remercie.

Messieurs les responsables de presse,
Ce matin, mes camarades et moi sommes venus à vous pour d’abord vous remercier pour ce que vous faites au quotidien pour le confort de notre État ; pour le confort de notre nation ; pour la bonne information de nos populations ; pour l’accompagnement des actions tous azimuts de ceux qui sont commis en votre nom, au nom de nos populations pour gérer les affaires publiques, les affaires de l’État malien, des affaires au nom de nos populations laborieuses.
Vous saluer, vous remercier très particulièrement pour votre accompagnement avant, pendant et après le 4e congrès ordinaire du Rassemblement Pour le Mali.

Nous nous faisons le devoir, tout en venant à vous, de remercier, d’examiner avec vous comment nous allons nous mettre désormais à votre service pour vous permettre d’avoir les bonnes informations à la source ; pour vous permettre de contribuer à mieux informer d’abord le peuple RPM, mais les Maliens de façon générale.
Nous sommes demandeurs d’instaurer à partir de ce congrès une bonne communication avec vous.
Nous sommes convaincus que nous, le RPM, le projet RPM, l’exécutif, le chef de l’exécutif, le chef du gouvernement, le Président de la République, faisons énormément de bonnes choses et de très bonnes choses, mais très souvent méconnues et très souvent assez déformées, pas suffisamment très bien rendues. Nous voulons nous faire l’obligation de nous mettre à votre disposition pour assurer cette bonne information à la source. Une information régulière ; une information saine ; pour assurer une bonne information aux populations maliennes. Parce que nous avons ce devoir de redevabilité vis-à-vis des Maliens et des Maliennes.

Nous avons en mémoire cette mobilisation fantastique des Maliennes et des Maliens qui a permis l’élection de notre camarade le Président Ibrahim Boubacar KEITA à un score jamais égalé en République du Mali. Et cet élan, nous voulons l’entretenir ; nous voulons le soutenir ; nous voulons l’alimenter. Et pour ce faire, nous avons œuvré et nous avons réussi à organiser un bon congrès, un très bon congrès.
Un congrès qui nous a rassemblés ; un congrès qui a renforcé notre cohésion ; un congrès, j’en suis sûr, qui va renforcer la visibilité de notre action ; donner plus de visibilité à nos actions. Visibilité et lisibilité, à mon sens, qui ne seront possible que grâce à votre concours, que par votre disponibilité, que par une franche collaboration avec vous.
C’est ce que nous voulons inaugurer ce matin.
Tout en tant vous remerciant, je voudrais également souhaiter votre disponibilité pour nous accompagner et vous prendre l’engagement qu’à partir de ce congrès, nous prendrons toutes les mesures, toutes les dispositions pour assurer votre bonne information. Votre suivi régulier au quotidien de ce que nous faisons pour qu’ensemble, avec vous, nous travaillions à bien éclairer notre opinion sur le sens de notre action, sur le sens de l’action des exécutifs qui travaillent au bonheur des Maliens et pour l’honneur des Maliens.

Défi relevé
Ce 4e congrès, dis-je, était un grand défi. Vous le savez tous. Je n’ai rien à vous cacher. Vous nous avez suivis pendant de longs mois ; peut-être même de longues années. C’est notre 4e congrès. Le dernier en date a été tenu en 2011. Et les dispositions statutaires nous imposaient la tenue du 4e congrès en 2014. Mais entre-temps, nous nous sommes enrichis, nous avons changé, notre statut a changé, et avec nos problèmes et peut-être aussi nos bonheurs. Parce qu’entre-temps, il y a eu l’élection présidentielle.

Vous comprenez tous qu’assurer la mutation d’un parti d’opposition, né dans l’opposition, en 2001, ancrée dans l’opposition, 10 ans durant, qui, par la grâce de Dieu, mais par les efforts des hommes et des femmes ici présents, et certainement par votre accompagnement, au bout d’une décennie, a réussi à réaliser quelque chose d’exceptionnel : sa mutation de parti d’opposition à parti majoritaire. Nous avons remporté l’élection présidentielle. Nous avons remporté les élections législatives. Nous avons assuré dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence l’alternance démocratique en 2013.
Je voudrais d’ailleurs profiter de ce micro pour saluer les hommes et les femmes du RPM ; les hommes et les femmes de la Convention de la Majorité Présidentielle ; les Maliennes et les Maliens auxquels revient cette œuvre grandiose.
La gestion du pouvoir dans ces conditions, mais surtout les conditions de prise de pouvoir par le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a demandé beaucoup de dons de soi, a demandé beaucoup d’efforts, beaucoup de concentration, sur les affaires de l’État malien, sur les affaires des Maliennes et Maliens qui ne nous ont pas donné le temps de nous consacrer à nous-mêmes.

C’est pourquoi, le congrès qui devrait être convoqué en 2014, sinon en 2015, par finir n’a eu lieu qu’en 2016, les 22 et 23 octobre. Ce fut un grand congrès. Le congrès a réuni les 57 sections de l’intérieur que connaît notre parti.
Habituellement, dans les communications des états-majors, on parle de 55, correspondant aux 49 cercles et puis aux 6 communes du District de Bamako. Le RPM, dans son organisation, a créé 3 sections dans le cercle de Kati. Ce qui fait en plus des 55 régulièrement, nous sommes à 57.

Mais notre 4e congrès a enregistré une nouveauté. Le congrès a pris acte de la volonté de l’État malien, des autorités maliennes, d’ériger Ménaka et Taoudénit en région et de créer les circonscriptions-cercles à Ménaka et à Taoudénit. Le congrès a admis que les structures du parti dans les 4 cercles de Ménaka et dans les cercles de Taoudénit soient érigées en section et qu’elles soient admises au congrès. J’ai l’honneur de vous informer que pour la première fois, au 4e congrès du RPM, ont siégé les délégués des sections de Taoudénit et des sections de Ménaka (la section de Ménaka, la section d’Anderboukane, la section d’Inekhar, et la section d’idermène). Pour Taoudénit, il y a la section de Founelba, Achourate, Aourch, et de Bouchebéya. C’est un grand enrichissement pour notre parti, un grand enrichissement que nous apportons au pays et cela marque notre volonté ; la volonté du RPM d’œuvrer à l’opérationnalisation de ces deux régions et non seulement les sections.

Comme vous le savez dans l’organisation des partis, en tout cas en ce qui nous concerne, nous avons également les fédérations dans les 9 régions du Mali et le District de Bamako. Et nous avons eu le bonheur de faire représenter à ce congrès la fédération de Ménaka et la fédération de Taoudénit.
En plus de l’Union nationale des jeunes du parti qui avait tenu son congrès une semaine plus tôt ; l’Union nationale des femmes qui était dans le même congrès que nous, nous avons aussi depuis la création du parti, ce fut un rêve que nous avons matérialisé cette année.
Nous avons, cette année, installé le Conseil des sages du parti qui est un véritable enrichissement. Parce que, n’oubliez pas le RPM est un parti d’éthique. Nous savons que le 3e âge dans notre pays est conservateur de valeurs de notre société, gardien de valeurs de notre société et dépositaire de valeurs de notre société. Avoir un Conseil de sages aux côtés d’une direction nationale, nous avons estimé que ce fut une bonne décision, une grande décision.
Le congrès a mis en place des nouvelles directions : la nouvelle direction du Bureau national des jeunes du parti, le Bureau national des femmes du parti et le Bureau politique national.

Mais au-delà du Bureau politique national, notre congrès a porté un grand enrichissement au parti. Notre congrès a réfléchi et a pris une décision majeure relative à la gouvernance du parti. Pour améliorer la gouvernance du parti, notre congrès, le 4e, a créé le Conseil national du Rassemblement pour le Mali.
Le Conseil national est un organe nouveau très important. C’est comme la direction nationale du parti, le BPN est l’organe d’exécution. On crée un Conseil national qui est un organe d’orientation et de contrôle de la direction nationale du parti. Une espèce du parlement du parti qui consacre en son sein tous les membres du Bureau politique national ; tous les membres du Bureau national des femmes du parti ; tous les membres du Bureau national des jeunes du parti ; tous les députés du parti ; tous les ministres du parti ; tous les présidents de conseil membres du parti, conseils communaux, de cercles, conseils de régions ; tous les présidents des institutions, membres du parti, et des personnes ressources, des personnalités reconnues pour leur parcours, pour leurs qualités, valeurs politiques et morales. Et ça fut salutaire.

Le congrès a pris de grandes décisions et une résolution générale. Je pense que les organisateurs pourraient rendre disponible la résolution générale ; en tout cas, nous avons une copie. Autrement, il m’a été signalé depuis la tenue du congrès qu’elle a été mise à disposition.
Mais outre les sections de l’intérieur, comme tout parti politique, nous avons aussi des sections de l’extérieur. Nous avons enregistré avant l’ouverture des travaux que 23 sections avaient été régulièrement renouvelées. Et qui avaient mandat à prendre part au congrès. Comme vous le savez tous, il faut renouveler les mandats quand on va à un congrès. Mais le congrès avait admis la participation de 33 sections donc 10 sections qui avaient été autorisées à participer, dont les mandats n’avaient pas été renouvelés. Donc qui n’avaient pas droit au vote.
Mais au moins, le congrès est une grande rencontre, la plus grande rencontre à l’échelle d’un parti politique a permis au moins aux militantes et aux militants de toutes les sections d’être au moins au même niveau d’information. En même temps, sanctionner la faute, mais aussi célébrer le mérite.
Ceux qui ont le mérite de renouveler leurs sections sont venus avec un droit de vote ; ceux qui n’ont pas eu ce mérite-là sont ceux qui n’ont pas eu ce droit de vote. Je voudrais sur ce sujet, dire Mesdames et messieurs les directeurs des organisations et associations de presse, les directeurs de télévisions, de radios et de journaux, le congrès, comme je l’avais annoncé au départ, a été un grand moment de rassemblement et de cohésion.

Rpm, une grande famille
Nous n’avons jamais eu peur de la tenue de ce congrès. C’est vrai, nous avions entendu beaucoup de choses. Nous n’avions jamais eu peur parce que le RPM est une grande famille.
La spécificité du RPM, peut-être chaque parti et chaque projet se revendique d’une famille, mais au RPM, nous avions consacré du temps et de la réflexion à comment fonder un appareil politique suffisamment ancré dans les réalités sociologiques, sociopolitiques, sociales de notre pays qui puisse en lui-même contenir des mécanismes de régulation, de prévention de ses crises et pour être mieux adapté à la réalité de la société malienne.
Nous avons puisé dans nos réalités, nous avons trouvé que c’est dans la famille malienne, vous savez la famille malienne est l’organisation sociale de base de notre société, et les grandes résistances de la société malienne aux diverses épreuves qui ont ébranlé d’autres sociétés, qui ont divisé d’autres sociétés, mais heureusement pour nous, la société malienne a résisté grâce et à cause de la bonne organisation de la famille. Et la famille a un chef. Le chef de famille est le camarade Ibrahim Boubacar KEITA. C’est notre chef de famille.
De sa création à aujourd’hui, chaque fois qu’il a été question de grandes problématiques, de grands sujets à débattre, de grandes décisions, nous avons, à travers les mécanismes de débat démocratique, organisé le débat, mais la décision est venu toujours du chef.
Cette fois-ci aussi, comme à l’accoutumée, à l’entame du congrès nous avons rencontré le chef de famille qui nous a prodigué des sages conseils, nous a donné des orientations, nous a dit ce qu’il pensait. Je suis heureux de vous annoncer et comme toujours, jamais les décisions de notre chef de famille n’ont été contestées. De ses sages conseils, des orientations, chacun s’est retrouvé et en a pris pour soi-même.
Cela a été un grand moment de soulagement, de rassemblement et de cohésion. Cela nous a permis d’entrer dans le congrès comme une véritable famille ; d’y tenir des débats démocratiques, conformément à nos mécanismes ; et de ressortir plus unis. Bien sûr, comme un appareil politique, démocratique, nous avons les mêmes mécanismes, nous avons des délégués, nous avons une commission d’investiture, nous avons une plénière d’adoption. Le congrès, je voudrais vous assurer a respecté toutes ces mesures et tous ces mécanismes.
En tout cas au résultat, Mesdames et messieurs les Directeurs des organisations et associations de la presse, directeurs des télévisions, radios et journaux, je voudrais exprimer toute ma satisfaction, ma gratitude au Président de la République, notre camarade Ibrahim Boubacar KEITA.
C’est pourquoi le 4e congrès du parti a pris la décision désormais de consacrer le camarade Ibrahim Boubacar KEITA comme président fondateur à vie du parti ; de consacrer le camarade Ibrahim Boubacar KEITA comme la référence morale, la référence idéologique et la référence politique de notre projet le RPM. Nous nous en réjouissons tous et nous lui exprimons une grâce infinie. Grâce à ses bénédictions, et concours, nous avons pu conclure ce congrès dans de bonnes conditions.
Notre parti ressort requinqué, rassemblé avec de grandes ambitions.

Réélire IBK en 2018
La première ambition, Mesdames et messieurs, est sans nul doute la réélection du camarade Ibrahim Boubacar KEITA en 2018. Inch Allah ! Nous allons, comme nous l’avions fait, le solliciter, l’appeler à être candidat. Nous allons très rapidement et très sérieusement rassembler les camarades des associations et organisations de la Convention de la Majorité Présidentielle.
J’ai aussi l’honneur de vous dire qu’hier lundi (7 novembre 2016) deux jours après la première réunion de notre nouvelle direction nationale, a eu lieu à cause des contingences soulevées par notre camarade Sambi, la rencontre avec la CMP.
Mesdames et messieurs les présidents des organisations et associations, directeurs des télévisions, radios et journaux,
Vous pouvez aussi m’appeler à partir d’hier (mardi 8 novembre 2016) le président de la Convention de la Majorité Présidentielle. Je parle aussi en son nom.

Nous sommes allés dire à nos camarades que le congrès nous a investi, le congrès nous a chargé de la mission d’œuvrer pour mettre la Convention de la Majorité Présidentielle au cœur de l’action politique de notre pouvoir ou de nos pouvoirs. Que désormais le RPM et la Convention de la Majorité Présidentielle soient perçus comme un seul homme, une seule équipe, une seule volonté.
Cela me rappelle d’ailleurs, les années 90 quand nous étions au Pacte républicain où nous estimions à l’époque qu’on pouvait penser ensemble, concevoir ensemble et agir ensemble. Inch Allah !
C’est la décision que nous avons prise. Donc la Convention de la Majorité Présidentielle, avec comme moteur le RPM, nous allons très rapidement travailler à poser des jalons d’une organisation forte, d’une organisation massive, d’une organisation aux capacités exceptionnelles d’information, d’éducation, de mobilisation pour préparer l’investiture du camarade Ibrahim Boubacar KEITA comme candidat et sa réélection Inch Allah en 2018. Ça, c’est notre première mission.

Bien sûr dans la foulée du congrès et dans l’actualité que nous vivons, il y a les élections communales. Les élections communales constitueront un grand test pour nous, un grand moment de vérité pas seulement pour le RPM et la classe politique, mais pour notre pays.
Nous entendons des cris d’oiseaux de mauvais augure qui disent tout, qui pensent tout pour notre pays. J’estime que cela est dommage. Nous sommes tous des fils et des filles de ce pays. Les compétitions politiques ne s’expriment pas entre des individus, des formations politiques, l’État malien, et le peuple malien. Les compétitions politiques s’expriment entre forces politiques. Le RPM est disposé et va travailler à cela, favoriser l’émergence des conditions, des règles de jeu, de compétitions saines, ouvertes, transparentes.

Le Rpm fera face
Mais en même temps, le RPM sera debout comme un seul homme contre ceux qui pensent ou ne travaillent qu’à la déstabilisation de notre pays. Parce que, voyez-vous, Mesdames et messieurs les présidents des associations et organisations de la presse, comme je le dis, le Mali est notre bien commun. Nos grands-parents, nos arrières grands parents, nos parents, nous-mêmes nous y consacrerons toute notre intelligence, toutes nos énergies, parce que le monde est en compétition. Le monde est même en hyper compétition, entre les continents, entre les États.
Le Mali est en compétition avec d’autres pays et la compétition la plus rude autour des ressources naturelles, autour de la survie, autour d’un ensemble d’enjeux énergétiques, alimentaires, beaucoup d’enjeux. Ces enjeux, ces compétitions devraient rassembler autour de l’essentiel toutes les filles et tous les fils de chaque pays.
C’est dommage de constater qu’au moment où certains retroussent sans relâche leurs manches pour se mobiliser comme un seul homme et cherchant à mobiliser leur peuple comme un seul homme, aller à l’affront des défis de développement, engager notre pays, malgré les vicissitudes du moment, la crise sécuritaire, sous diverses formes, quand l’essentiel de notre peuple va dans ce sens, c’est regrettable que d’autres appellent pour ce peuple, pour ce pays le malheur ; veulent créer les germes de la division, les germes de la séparation.
Des défis auxquels les Pères fondateurs de la nation malienne, de l’Etat malien, les Pères fondateurs qui ont accompagné et amené notre pays à l’indépendance ont résisté. Les Pères fondateurs ont posé des actes exceptionnels. A l’époque les défis étaient aussi, sinon plus importants, mais ils ont résisté.
Aujourd’hui, on ne comprend pas que dans un contexte aussi difficile, un monde aussi complexe, qui doit appeler au rassemblement de toutes les filles et de tous les fils, œuvre à laquelle nous allons nous consacrer essentiellement, que des oiseaux de mauvais augure appellent à la division, à la fracture, à la cessation du pays, et prennent des positions antinationales sur toute question fondamentale. Ce n’est pas notre façon de voir les choses.
Ce n’est pas non plus notre façon de faire la politique.
Nous apportons au ministre de l’Administration territoriale tout notre soutien et notre accompagnement. Il est un homme sûr, il a la capacité et il ne sera pas seul parce qu’il est dans une équipe gouvernementale de la Majorité présidentielle, l’Assemblée nationale, avec honneur et courage, est un instrument pour faciliter les élections.
Toutes les conditions en matière d’organisation pour rassurer les secrétaires généraux des sections de ces élections et remporter le maximum de sièges possible.
Sur les 703 communes il y a 15 communes où le RPM n’a pas déposé de listes ; dans 682 communes les listes RPM ont été validées.
Au regard de notre capacité d’organisation, remporter les élections dans au moins 350 communes, c’est notre objectif.

Hommage aux Famas
Le gouvernement de la République du Mali, les forces armées et de sécurité, les armées des pays amis présents dans notre pays doivent faire face. Nous leur faisons confiance. Je voudrais, à cette occasion, exprimer tout notre soutien aux Forces armées et de sécurité maliennes ; exprimer toute la gratitude au Gouvernement au peuple du RPM, au peuple malien, aux actions tous azimuts qu’ils posent au quotidien.
Souvenez-vous que nous venons de très loin. Souvenez-vous de ces images qui, à l’époque, défilaient sur les petits écrans au Mali, où l’on voyait le soldat jeter les armes ; abandonner des positions à l’adversaire, des positions stratégiques.
Donc les difficultés d’aujourd’hui peuvent en partie s’expliquer par là. Quand en matière d’occupation spatiale, on abandonne des positions stratégiques face à un adversaire, la reconquête peut s’avérer très périlleuse. Fort heureusement, grâce aux efforts de radicalisation de l’armée malienne, d’équipement de nos soldats, leur armement moral, au soutien à leurs conditions de vie matérielle ; grâce au concours des pays amis, l’Algérie, la France, les pays de la CEDEAO, des pays comme la Chine qui pour la 1ère fois accepte que ses troupes interviennent à l’extérieur, tous les pays contributeurs en matière d’hommes au Mali ; grâce au concours de tous, Dieu merci, la situation s’est beaucoup améliorée. Cependant, nous sommes conscients qu’elle doit, peut et va s’améliorer. Inch Allah !

J’avais fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes. A cette minute de silence, je vais associer tous les hommes qui ont perdu leur vie en mission, leurs familles, parce que quelquefois nous avons assisté à des situations très douloureuses de perte de soldats, mais surtout de perte de membres de famille dans certaines conditions très atroces.

Les Maliennes et les Maliens doivent prendre conscience des situations extrêmement difficiles dans lesquelles nos hommes se battent.
Les Maliennes et les Maliens doivent avoir conscience du rapport de force très inégalitaire en défaveur de nos hommes. La part de courage, de bravoure, de patriotisme qui les anime pour relever ce rapport de force est importante. Je voudrais les remercier pour les efforts inlassables en direction de nos populations.

Je voudrais vous remercier pour être venus ce matin répondre à notre invitation.
L’annonce de l’ouverture prochaine du site web du Rassemblement pour le Mali vous permettra d’avoir le maximum d’informations possible.

Sur le non respect du quota par le RPM
Merci Mesdames et messieurs les journalistes qui ont bien voulu poser des questions. Je vais tenter de donner des éléments d’éclairage.
Mariam KONE ! Oui dans l’exposé j’ai expliqué que le RPM a innové. Et c’était très salutaire. Nous avons créé un Comité central. Dans les procédures d’élection, le congrès met en place le Comité central. Et sur proposition du Comité central, le comité élit les membres du Bureau politique national. Le Bureau politique national a un organe interne de travail de facilitation du Secrétaire permanent.
Le premier organe élu par le congrès est le Comité central. Oui, j’affirme devant vous que dans le Comité central, le quota de 30% de femmes est atteint. C’est vrai, il est moins au Bureau politique national où il nous a manqué un peu quelque chose. Les discussions dans un congrès comme celui-là n’ont pas été trop faciles. Au Bureau politique national, je pense que nous sommes à 18%. Mais comme c’est le Comité central qui est le parlement, et qu’à ce niveau, nous avons atteint le quota, nous allons faire en sorte que les principales décisions concernant les femmes soient prises à ce niveau où il y a le plus grand nombre de femmes représentées.
Nous sommes conscients des efforts que nous allons faire. Je remarque en tout cas, jusqu’ici, que ce soit au niveau des organes du parti ; que ce soit au niveau de la représentation nationale, le RPM a toujours eu le plus grand nombre de femmes élues en son sein : femmes élues au niveau des organes du parti ; femmes élues au niveau du Parlement au nom du RPM. Cette tendance, nous allons la conforter et l’améliorer.

Sur la question de nomination de Premier non RPM.
Je pense que nous comprenons tous la délicatesse de la gestion des alliances liée à la délicatesse de la gestion du pouvoir. C’est le contexte qui a été le nôtre. Voyez-vous, IBK a été élu dans des conditions difficiles pour le pays. Le principal enjeu, c’est la sécurité. Autour duquel enjeu, IBK a affiché très tôt sa volonté de rassembler toutes les filles et tous les fils du pays. C’est le principal enjeu. Face à cet enjeu, rien ne compte, y compris le RPM. Par quel biais peut-on donc organiser l’Etat pour lui assurer une très forte base sociale pour la mobilisation et une très forte base politique pour que l’Etat soit fort et représentatif de toutes ses composantes et une grande légitimité pour faire face à un tel enjeu ? Vous vous souvenez, très tôt, IBK a déclaré que sa majorité est constituée de tous les partis qui ont contribué avec lui à son élection au second tour.

Quand vous vous rappelez des chiffres de l’élection d’IBK, au premier tour et second tour, je pense qu’on reconnaît en lui fondamentalement la dimension de l’homme d’Etat, républicain ; qui a souci de l’Etat, du confort de l’Etat, de l’ancrage de l’Etat, de la représentation de l’Etat.
A l’arrivée, nous avons pu organiser la Convention de la Majorité Présidentielle avec 65 partis politiques. La première règle : il n y a pas de grands partis ou de petits partis ; mais nous sommes tous des partis. Choisir des ressources au sein de ces partis, nous savons bien, je pense comme vous, que ce sont des hommes porteurs des valeurs des fondements et principes des projets. Le Projet politique «IBK Mali d’abord» est forcément d’abord porté par les hommes et les femmes de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP).

Pour autant, il n’y a pas que la CMP au Mali pour assurer une forte représentation, une forte base sociale et politique. Déjà, au sein des 65 partis politiques, choisir une équipe d’une trentaine d’hommes et de femmes n’est pas chose aisée. Bien sûr, ce n’est pas un partage de gâteau. Ttout monde ne peut pas être de l’attelage.
La deuxième difficulté, nous sommes entre nous, nous connaissons en réalité comment fonctionne un Etat. A partir du moment où le Président porte sa confiance sur des hommes et des femmes pour leur confier la gestion d’un secteur, comment, par quel mécanisme pourrait-on dire que vous êtes 65 partis, il y a une trentaine qui ont la chance dont des cadres ont été choisis en leur sein ?

Maintenant, ces trente-là faites en sorte que dans la composition de vos cabinets, prenez dans une telle ou telle formation. Vous comprenez bien que ce n’est pas l’Etat ; ce n’est pas la mission. En ne le faisant pas les hommes et les femmes qui viennent auront la responsabilité, donc un objectif à atteindre, des moyens mis à leur disposition, auront le courage à s’engager pour les résultats. Et dire opérer le choix dans tel sens.

A l’arrivée, on a une équipe gouvernementale soutenue par une forte Majorité Présidentielle, la CMP, adossée à une Majorité Parlementaire très large, très forte, très stable. Mais dans la valorisation des ressources humaines, des cadres, les gens essayent de se compter. Il y a des cadres de combien de partis qui sont dans l’attelage ; il y a des cadres de combien de partis qui sont dans les cabinets et à quel niveau ?

Mesdames et messieurs, vous êtes des journalistes, vous connaissez la pratique du fonctionnement des institutions. Souffrez que c’est difficile. C’est difficile. C’est un défi cornélien. On a l’engagement de travailler avec des forces politiques. Mais on a aussi la contrainte de la gestion, du choix ; et, dans cela, il y a aussi les visions qui diffèrent. Parce que la vision du projet de société c’est qu’on s’engage solidairement à réaliser dans une vision, dans une stratégie, et dans les politiques et programmes de mise en œuvre. Ce qui compte, c’est notre capacité à changer le quotidien des Maliens. Mais en même temps, ce n’est pas un secret, la gestion procure un certain nombre d’avantages que chacune et chacun voudrait partager. C’est ça la difficulté. Et le projet de société c’est du long terme.

Je pense, nous au RPM, qui nous sommes mobilisés pour convaincre les Maliens sur le choix d’IBK en 2013, savions à l’avance qu’en 5 ans, il n’aurait pas les solutions à tous les problèmes.
Maintenant dans notre Projet de société, le Projet présidentiel a puisé une somme d’objectifs à moyen terme sur lesquels nous parions. Vous savez également que sur ce moyen terme, le Projet présidentiel ne peut pas valoriser toutes les ressources contenues dans le Projet de la CMP.
En ce moment, il y a peut-être des questions d’engagement, des questions de choix, des questions (Je veux éviter le mot patience) mais quand même que la raison aurait dû nous pousser à dire, à écouter : on a un projet de société sur le long terme. On a un Projet présidentiel sur le moyen terme ; et laisser le Projet présidentiel de valoriser les ressources qu’il peut valoriser.
Mais, il y aura un deuxième mandat. Il y a certains d’entre nous qui sont peut-être impatients ; qui estiment que 3 ans d’attente c’est long. Les hommes et les femmes qui ont fondé la CMP comme base politique du quinquennat du Président IBK, nous ne pouvons pas maintenir dans le Projet faisant le choix.
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