Les populations de Kayes seront bientôt soulagées. Le conseil des ministres du mercredi du 9 novembre 2016 a adopté deux projets de décret ouvrant la voie à la construction du 2ème pont qu’elles ont tant réclamé.
Il s’agit du projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes et de celui portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement de l’ouvrage.
L’Etat malien, dans sa politique nationale des infrastructures de transport et du désenclavement, a initié le projet de construction du 2ème pont de Kayes et d’aménagement de ses routes d’accès.
En adoptant ces deux projets de décret, les autorités maliennes entendent assurer le désenclavement intérieur et extérieur du pays et contribuer, grâce à la mobilité des agents économiques, au développement économique et social du pays.
La construction dudit pont contribuera aussi à assurer la continuité et la fluidité du trafic routier sur le corridor Bamako-Dakar, à améliorer la sécurité routière et à favoriser le développement de la recherche et de l’extraction des ressources minières dans la région de Kayes.
Les travaux de construction seront exécutés par l’Entreprise SOMAFREC-SA pour un montant de 36 milliards 588 millions 500 mille 449 francs CFA TTC, pour un délai d’exécution de 24 mois hors saison des pluies.
Quant aux travaux d’aménagement des routes d’accès du pont, ils sont revenus à l’Entreprise COVEC-Mali, pour un montant de 18 milliards 999 millions 399 mille 534 francs CFA TTC et un délai d’exécution de 15 mois, hors saison des pluies.
Le Bureau d’Etudes CIRA est la structure retenue pour la surveillance des travaux, pour un montant de 1 milliard 879 millions 159 mille 944 francs CFA, TTC pour un délai d’exécution de 27 mois. C’est à la faveur d’un projet de décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux. Une surveillance qui portera sur le contrôle des dispositions techniques prévues pour l’exécution des travaux, le contrôle géotechnique, topographique, administratif et financier ainsi que la coordination entre les intervenants.
Le financement de ce pont est assuré 100% par le budget national.
v Cyril ADOHOUN