Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Sanogo et camarades : Les parents des victimes craignent un “procès bâclé”
Publié le lundi 14 novembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse pour la présentation du bureau de la Coordination Nationale des Victimes du Mali
La Conférence de presse pour la présentation du bureau de la Coordination Nationale des Victimes du Mali a eu lieu à l`INRSP le Mercredi, 27 Janvier 2016. Mme Sagara Bintou Maiga
Comment


Les parents des victimes restent sur le qui-vive et mettent en garde contre un "procès bâclé".

Dans un communiqué, le procureur général près la Cour d’appel de Bamako a annoncé vendredi dernier “l’ouverture le 30 novembre 2016 d’une session d’assises au cours de laquelle sera évoquée l’affaire Amadou Sanogo et plusieurs autres accusés d’enlèvement de personnes, assassinat et complicité“. Mais, les parents des victimes restent sur le qui-vive et mettent en garde contre un “procès bâclé“.

A partir du 30 novembre 2016 sera ouverte une session d’assises au cours de laquelle sera évoquée l’affaire Amadou Sanogo et plusieurs autres accusés d’enlèvement de personnes, assassinat et complicité.

“Nous sommes heureux d’apprendre qu’il (M. Sanogo) sera enfin jugé. Nous voulons que justice soit rendue. Nous voulons savoir ce qui s’est passé. Nous voulons savoir comment nos pères ont été arrêtés, comment ils se sont retrouvés dans une fosse commune”, a déclaré à l’AFP Amadou Kanté, un responsable de l’Association des familles de militaires disparus. “Nous voulons un procès public, pas de procès bâclé et que la vérité éclate”, a poursuivi M. Kanté.

Sur les ondes de Studio Tamani, le porte-parole des familles des bérets rouges, Ismaïla Fané, a aussi déclaré : “On a toujours réclamé le jugement et la date des funérailles de nos enfants. On veut que justice soit faite et que les coupables soient punis selon la loi. On va être vigilant. Comme le président de la République a l’habitude de dire que personne n’est au-dessus de la loi, nous voulons qu’il nous démontre cela dans cette affaire. Les dossiers sont déjà clôturés par la chambre d’accusation. Si l’Etat se montre défaillant dans cette affaire, nous allons saisir la Cour pénale internationale avec l’accompagnement de nos partenaires. On fait confiance en la justice malienne et que justice soit faite”.

La pression est ainsi mise sur les magistrats en charge de juger cette première affaire contre les putschistes de 2012.

Maliki Diallo
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment