La réunion des experts sur l’état d’avancement du processus de la mise en place d’une carte d’identité biométrique au sein de l’espace Cédéao se tient depuis lundi dans notre pays. Et en marge de cet atelier de suivi, le directeur de la libre circulation de la Cédéao a animé mardi un point de presse à l’hôtel Olympe. Objectif : faire l’état des lieux de l’avancement du processus aux journalistes. Pour M. N’Faly Sanoh, le processus enregistre déjà des avancées notoires même si quelques difficultés peuvent être signalées.
À l’entame de ses propos, le directeur de la libre circulation de la Cédéao saluera d’abord l’exemple malien : «Le Mali a démarré le processus d’introduction pour sa carte d’identité nationale conforme aux spécificités Cédéao et couplée au service de santé».
Rappelant les enjeux et les objectifs d’une carte d’identité biométrique au sein de l’espace Cédéao, M. N’Faly Sanoh dira qu’à travers ce projet, la Cédéao s’engage auprès des Etats et des citoyens de la communauté pour plus de sécurité, de liberté et de mobilité pour les personnes et de leurs biens.
Et pour cette course à la carte biométrie commune, le directeur Sanoh dira que le Sénégal et le Mali se positionnent en tête de peloton. Il ajoutera également que malgré la volonté politique affichée des chefs d’Etat et des gouvernements de l’espace, le processus connaît quelques entraves liées à des considérations internes de chaque pays de l’espace.
Il est à rappeler que chaque pays membre de l’espace se doit d’introduire son propre projet de carte d’identité nationale Cédéao d’ici à 2017.