La célèbre société des jeux de notre pays a récemment soufflé ses 22 bougies. Avec la crise sécuritaire, nombre de sociétés de la place ont connu d’énormes difficultés. Pas toutes. C’est le cas de la Société du Pari Mutuel Urbain-Mali (PMU-Mali). Car, faut-il le rappeler, certains chefs d’entreprises parviennent toujours à dénicher les bonnes idées pour développer leurs activités. Dans la foulée, ils réussissent encore à en créer. Les observateurs sont unanimes à reconnaitre que de sa date de création en septembre 1994 à nos jours, la société PMU-Mali aura comblé plus que les attentes. En accompagnant l’Etat dans sa lutte contre le chômage, par le recrutement des centaines de jeunes diplômés sans emplois, le PMU-Mali ne se prive pas de produire davantage de richesses et de les redistribuer. Il en fit ainsi de l’ère Nouhoum Traoré (1er PDG) à Idrissa Haïdara, en passant par Youssouf Kéïta, Harouna Niang. Ecoles, lycées et commissariats portent les marques de la société.
Avec l’arrivée du sieur Arouna Modibo Touré, les performances sont allées crescendo. Des points de course en direct (PCD) sont sortis de terre partout à Bamako. Les temps de jeux, donc de travail, ont augmenté. Il ne se passe plus de jour ou de semaine sans que des clients ne deviennent des millionnaires. Votre fidèle serviteur a récemment fait le tour de quelques salles de jeux au Centre commercial, à Magnambougou, Bamako-coura.
Première remarque, d’autres produits ont fait leur apparition dans ces PCD : pari sportif, courses de chiens, des boules, etc. Et les clients ne cessaient d’y affiluer.
Seconde remarque, des lieux comme les salles de jeux ressemblent généralement à des marchés (Dibida par exemple) sinon à des dépotoirs. Votre serviteur a été frappé par l’environnement dans lequel évoluaient les parieurs. Des salles aérées, climatisées, avec des carreaux brillant à belle étoile. Idem dans les allées de la Direction générale où il est désormais difficile d’apercevoir un bout de papier par terre. Mêmes les toiles d’araignée ont disparu des toits.
Autant de remarques qui prouvent à suffisance que la Société Pari Mutuel Urbain était dans de bonnes mains : pérennisation et renforcement des acquis, accroissement du chiffre d’affaires, formation et recrutement de jeunes sans emplois, satisfaction sur toute la ligne d’une clientèle à longueur de journée exigeante. Le tout dans un environnement sain qui n’aurait rien à envier aux salons huppés de Bamako.
B.KONE