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Salomé Dembélé : La nouvelle perle de la musique BWA
Publié le lundi 14 novembre 2016  |  L’Essor
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Cette fervente catholique croît en sa bonne étoile. Elle a débuté dans les chœurs de certains groupes de musique moderne et de chorales de son église

Le patrimoine culturel des Bobos est très riche. Particulièrement celui de la musique. On y retrouve de nombreux rythmes, des instruments de musique et de grandes fêtes ou d’autres occasions de jouer de la musique, de chanter et de danser. Depuis quelques décennies, des jeunes artistes tentent d’adapter ces nombreux rythmes à la musique d’orchestre. Le défunt Dounanké Koïta il y a une dizaine d’années a laissé un riche répertoire, qui a permis de découvrir véritablement cette musique. Des groupes de jeunes comme Ben Zabo, Pawari ou Bwazan ont contribué à asseoir une certaine notoriété. Notre rubrique honore aujourd‘hui, une jeune cantatrice à la voix suave qui nous arrive du Bwatou profond. Elle se nomme Salomé Dembélé. Elle truste déjà à son actif plusieurs singles et un album sorti il ya deux mois intitulé « Han Na Senuma ». Cette réussite rend hommage à la femme. La très douée Salomé est venue naturellement à la musique à travers son père. Salomé Dembélé jeune artiste à la voix soprano et vibrante commence à figurer dans les «hit parades». Elle a produit le clip «Migan Goundé» qui passe sur les radios et sur les différentes chaînes de télévision de notre pays. Son credo, est de contribuer à valoriser la musique Bobo. La talentueuse est née à Kèra dans la Commune de Tominian il y a une trentaine d’années. Elle est la fille du célèbre joueur de taman Victorien Dembélé et de Béatrice Diarra. Salomé a commencé comme choriste de son père. Ce dernier a établi sa réputation sur les sept tamans qu’il jouait tout en chantant et dansant. Après avoir conquis tout le pays Bobo, il se fait connaître à Bamako, Ouagadougou (Burkina). Ce père créateur s’envole plusieurs fois pour la France où il effectuera des tournées. Bon sang ne saurait mentir ! Salomé commence à suivre très tôt son père lors de ses différentes prestations. C’est comme si elle était allée à l’école au sein du groupe de musique de son père. Dès l’âge de 14 ans, elle intègre la chorale de la célèbre église de Mandiakui. Elle apprend que sa voix est de la gamme du soprano. L’apprentissage au sein de cette chorale se prolonge et se consolide dans la chorale de Ba Antoine à Bamako à partir de 1999, année où elle débarque à Bamako. Cette catholique affirmée croît en sa bonne étoile. Elle a commencé à travailler dans les chœurs de certains groupes de musique moderne et de cantatrices. Elle explique que c’est à ce moment qu’elle ressentira le besoin de créer son groupe et de se lancer dans une carrière solo. L’ambitieuse montera son orchestre. Il est constitué d’un balafon, de deux tamans, de trois guitares ( bass, solo et accompagnement) et d’une batterie. Elle a depuis sorti huit (8) morceaux composés par son oncle François Koïta. L’arrangement, est l’œuvre de Dieudonné Koïta . Les morceaux fétiches sont «Basuwaso», Lo han a lè zozo », Dabu O’oo», «Pan mi han dosi », «Wa’ura wa bore na», «Mignan bun le». Ce dernier morceau a servi à lancer l’album à travers un joli clip diffusé depuis quelques semaines sur les différentes télévisions de la place. Salomé Dembélé ambitionne de valoriser la musique de son ethnie. Elle estime que cette musique mérite une meilleure place que celle qu’elle occupe actuellement sur le plan national comme sur l’échiquier continental. L’icône de la musique bobo est actuellement à la recherche d’un producteur pour son futur album.

Y. D.

Un concours pour promouvoir le tourisme malien : «INI GWA» LABELISERA NOTRE CUISINE

La compétition valorisera et impulsera l’économie locale, à travers les mets savoureux de notre pays.

La cuisine africaine, et la malienne en particulier, regorge d’une ingéniosité culinaire et gastronomique inestimable. En effet, notre pays possède un riche potentiel alimentaire et culinaire. Il découle de sa diversité culturelle. Il témoigne du génie créateur de la femme africaine, toujours soucieuse de faire plaisir aux membres de la famille en préparant des plats copieux et variés. Les recettes culinaires des communautés de ce pays constituent un outil d’expression de sa richesse et de sa diversité culturelle. Le Mali a besoin de label dans ce domaine. La réputation des cordons bleus sénoufo , soninké , sonrhaï, maure,bambara,peul, Bwa, khassonké doit briller sur tous les continents. Les prospectus et les sites informatiques aidant, le touriste doit arriver dans ce pays taraudé par l’appétit de savourer « tel ou tel plat ». A la faveur de la signature des accords de paix issus du processus d’Alger, les acteurs du domaine touristique ont initié plusieurs rencontres avec les professionnelles du tourisme pour une relance satisfaisante dans le domaine. C’est à la suite de ces rencontres que l’Espace Communication Monde (ECM) a initié un concours culinaire entre les restaurateurs de Bamako dénommé « Ini Gwa » en vue de promouvoir la cuisine malienne. Le lancement de la compétition a eu lieu il y a quelques semaines à l’Azalaï Hôtel Salam de Bamako. Le Chef de cabinet du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Ibrahim Litni a exprimé la joie de son département face à de telles initiatives. La Directrice de l’Espace Communication Monde, Mme Cissé Fatoumata Kouyaté, est convaincue de contribuer à réveiller des talents. Cette compétition concerne les entreprises formelles de restauration : les restaurants des hôtels et les restaurants ouverts à l’intention de la clientèle de Bamako, des visiteurs étrangers. Les critères d’inscription seront définis par la commission d’organisation. Les candidats au concours seront départagés sur des menus de la cuisine malienne qui valorisent au mieux les mets du terroir, le savoir faire et l’ingéniosité des chefs maliens. Selon la Directrice de l’Espace Communication Monde Mme Cissé Fatoumata Kouyaté, un jury composé de chefs de structures de restauration sera mis en place . Il sera présidé par un chef de réputation avérée. Les critères de sélection seront déterminés par le jury. S’agissant des récompenses pour le ou les gagnants, la directrice de l’ECM a donné l’assurance que des tableaux de reconnaissance portant des étiquettes de label seront décernés aux gagnants. Le gagnant du concours sera récompensé par le titre Gwadon Massa Salim Siby pour rendre un vibrant hommage à feu Salim Siby qui fut président de la Fédération Nationale de l’Industrie hôtelière du Mali. Ce grand professionnel et pionnier de cette activité au Mali a rendu d’immenses services au secteur de l’hôtellerie. L’Espace Communication Monde en partenariat avec l’Agence pour la Promotion du Tourisme au Mali, du restaurant « la Vieille Marmite » et d’autres partenaires ambitionnent de labeliser la cuisine malienne. A travers ce concours « INI GWA » le génie de nos chefs devient un facteur percutant de diversification du produit touristique malien .

Y. DOUMBIA

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