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Mali/Communales: Les attentes des électeurs de Bamako
Publié le lundi 14 novembre 2016  |  sahelien.com
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© aBamako.com par as
Audience et départ du président de la République Fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan.
20/10/12. Bamako. Hotel Radisson. Le président du comité militaire de suivi et de réforme Capitaine Amadou Haya Sanogo et l`ancien président Général Moussa Traore.
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Plus de 7 millions de Maliens sont appelés aux urnes le 20 novembre prochain pour élire leurs conseillers communaux. A quelques jours de la fin de la campagne, nous nous sommes rendus en communes 3 et 6 du district de Bamako pour recueillir les attentes des électeurs.
Pour Abdoulaye Coulibaly, entrepreneur de 33 ans, la priorité des maires une fois élus, est de s’attaquer aux problèmes fonciers.
« Le litige foncier, le litige foncier, le litige foncier. C’est très urgent que nos futurs maires résolvent ce problème. Chaque jour les gens sont traduits en justice, ou bien d’autres s’entretuent pour des parcelles. D’année en année le problème s’accroit », déplore-t-il.
Dans la capitale malienne, le problème d’assainissement persiste malgré l’arrivée de l’entreprise marocaine Ozone. En août dernier, la voie traversant le grand marché de Bamako était transformée en dépotoir pendant plusieurs jours.
Le commerçant, Ibrahim Gourma, rencontré en commune 3, estime que le nouveau maire doit d'abord penser à l’assainissement de sa commune.
« Nous ne sommes pas en hivernage, mais il y a des quartiers dans lesquels, il est impossible de faire un tour à cause des ordures et des eaux usées. Parfois, les dépôts d’ordures sont dans le marché. Faites-vous même le constat en allant un peu devant. Vous allez voir. Le deuxième point qui est aussi très important à mon avis, est qu’ils (conseillers communaux, ndlr) doivent tout faire pour pousser les gens à payer leurs taxes. Sans ces taxes, ce serait impossible d’entreprendre quoi que ce soit ».
Diplômée sans emploi, Afou Sangaré, 23 ans, vend des patates douces. Selon elle, les futurs élus doivent chercher ou soutenir les projets des jeunes.
« Nous sommes l’avenir de nos familles, de la commune. Le manque d’emploi est la base du vagabondage des jeunes présentement. Il faut de quoi occuper tous ces jeunes qui passent leur journée dans des "grins" à prendre du thé et des stupéfiants. »
Agé de 52 ans, Lassina Keïta est vendeur grossiste de cola. Il interpelle les futurs maires sur l’attribution des places au marché et la construction des toilettes.
« Nous sommes très fréquemment confrontés à ce problème. Imaginez que vous payez une place, vous l’aménagez et du jour au lendemain, quelqu’un vient vous dire que c’est sa place. Pourtant c’est à la mairie que vous l’avez achetée. Souvent même c’est le gouvernorat qui vient vous déloger. Et ils vous disent que ce n’est pas une place pour faire du commerce », indique-t-il.
D’autres électeurs pointent du doigt la corruption dans les mairies notamment lors de l’établissement des documents administratifs.
Aïssata Ahamadou
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