La semaine dernière, la composante Police de la MINUSMA a organisé à Tombouctou, une formation sur la sécurisation des installations vitales. Au nombre de 23, les participants sont issus des Forces de Défense et de Sécurité Maliennes (FDSM) parmi eux : cinq gendarmes, trois policiers, trois gardes, cinq agents de la protection civile, cinq de l’administration pénitentiaire, une agente de la douane et une autre des stupéfiants.
L’objectif de ce stage de cinq jours, qui s’est déroulé du 7 au 16 novembre, était de contribuer au renforcement des capacités des forces de sécurité malienne et les sensibiliser sur les menaces externes et internes aux installations ainsi que la technique des cercles sécuritaires. « En plus des menaces terroristes, largement développées, nous avons aussi parlé du banditisme et de la criminalité auxquels les forces maliennes sont également confrontées dans la zone », a expliqué le formateur principal, le capitaine M. Nizar.
Les modules sur les composantes et les biens d’une infrastructure vitale, l’étude de la menace, les opérations de force de sécurité ainsi que celles des terroristes, les technologies de la sécurité ont été dispensés en vue de faciliter leur compréhension, ainsi que les contremesures utilisées pour les atténuer. Une des menaces les plus courantes dans la région demeure le danger des mines, des restes d’explosifs de guerre (REG) et des engins explosifs improvisés (EEI) sur lesquels des experts du Service de l’action anti-mines des Nations Unies (UNMAS) sont intervenus, images, vidéos et exemples de REG et EEI à l’appui, pour accentuer cette sensibilisation.
Tombouctou : Sensibiliser les Forces maliennes pour faire face aux menaces
La semaine dernière, la composante Police de la MINUSMA a organisé à Tombouctou, une formation sur la sécurisation des installations vitales. Au nombre de 23, les participants sont issus des Forces de Défense et de Sécurité Maliennes (FDSM) parmi eux : cinq gendarmes, trois policiers, trois gardes, cinq agents de la protection civile, cinq de l’administration pénitentiaire, une agente de la douane et une autre des stupéfiants.
L’objectif de ce stage de cinq jours, qui s’est déroulé du 7 au 16 novembre, était de contribuer au renforcement des capacités des forces de sécurité malienne et les sensibiliser sur les menaces externes et internes aux installations ainsi que la technique des cercles sécuritaires. « En plus des menaces terroristes, largement développées, nous avons aussi parlé du banditisme et de la criminalité auxquels les forces maliennes sont également confrontées dans la zone », a expliqué le formateur principal, le capitaine M. Nizar.
Les modules sur les composantes et les biens d’une infrastructure vitale, l’étude de la menace, les opérations de force de sécurité ainsi que celles des terroristes, les technologies de la sécurité ont été dispensés en vue de faciliter leur compréhension, ainsi que les contremesures utilisées pour les atténuer. Une des menaces les plus courantes dans la région demeure le danger des mines, des restes d’explosifs de guerre (REG) et des engins explosifs improvisés (EEI) sur lesquels des experts du Service de l’action anti-mines des Nations Unies (UNMAS) sont intervenus, images, vidéos et exemples de REG et EEI à l’appui, pour accentuer cette sensibilisation.
Pour le contrôleur de douane F. A. Dicko, cette dernière thématique lui a permis de mieux saisir l’ampleur de la situation dans la région. « Les modules sur les dangers des mines illustrées par des images ont retenu mon attention et m’ont permis de mieux me situer dans la riposte à apporter, notamment face aux véhicules piégés et aux kamikazes », a-t-elle confié.
L’adjudant K. Camara de l’Administration pénitentiaire, pour sa part, s’est dit mieux outillée pour élaborer un plan technologique des infrastructures vitales. Elle a, par ailleurs, remercié la MINUSMA, les autorités maliennes et les formateurs pour la synergie d’action en faveur de la tenue régulière de formation au profit des FDSM dans la région de Tombouctou : « Nos remerciements vont à l’endroit de nos vaillants formateurs qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leurs efforts et, avec beaucoup de patience ont abordé les sujets avec clarté ».
Tout comme la cérémonie d’ouverture, celle de la clôture a réuni le préfet du cercle de Tombouctou, représentant le gouverneur, le procureur de la République près le tribunal de première instance, les représentants respectifs du commandant de la légion de gendarmerie de Tombouctou, du Directeur Régional de la Protection Civile, du Directeur Régional de la police Nationale de Tombouctou, du directeur régional de l’administration pénitentiaire et, du Commandant Régional d’UNPOL Tombouctou.
Dans son allocution, le préfet, Mahamadou Dicko, a fait remarquer que cette formation tombe à point nommé en cette période préélectorale durant laquelle, les FDSM devront redoubler de vigilance pour sécuriser des infrastructures vitales dans des zones où la situation sécuritaire est fragile. « Le défi est aujourd’hui plus important car il vous faudra assurer la sécurisation de lieux où l’administration n’est pas encore déployée », a-t-il déclaré. De son côté, le commandant UNPOL, Sami Cherif a exhorté les participants à mettre en pratique les méthodes et les techniques acquises aux fins de réussir leurs diverses interventions de sécurité.