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Traversée de Diafarabé au Mali: les festivités sous la menace jihadiste
Publié le mardi 15 novembre 2016  |  RFI
3eme
© aBamako.com par as
3eme édition de l’Opération Ramadan: visite du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Moussa Léo SIDIBE au marché de bétail.
14/10/2012. Bamako. Vente promotionelle de bovins.
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Au Mali, la traversée de Diafarabé, dans la région de Mopti, est un évènement majeur : c'est le moment où les éleveurs font traverser le fleuve Niger à leur bétail, des milliers d'animaux rejoignent alors les pâturages. Cette transhumance est aussi l'occasion d'une grande fête traditionnelle peule. Cette année, cette fête a été repoussée à deux reprises, en raison de la crue du fleuve, elle doit avoir lieu dans deux semaines, le 26 novembre, mais sa tenue est menacée par les groupes terroristes actifs dans le centre du pays.

Danse, concours de troupeaux, la fête de Diafarabé est un moment d'expression de la culture peule. Une communauté traditionnellement composée d'éleveurs. Mais depuis plusieurs mois, le centre du Mali connaît une recrudescence des attaques terroristes, menées par des groupes qui réprouvent ces festivités.

« Ils nous ont dit qu’ils n’aiment pas ces manifestations, les flûtes, les femmes peules qui défilent. Ils disent qu’ils ne sont pas prêts à voir cela donc il y a eu des menaces, confirme un représentant d’éleveurs. Quand tu essayes de les dénigrer, ils te trouvent chez toi et ils te tuent. Ce que nous voulons, c’est fêter comme d’habitude. C’est très important pour la population, parce que c’est ce jour-là que nous montrons notre culture peule ».

Les organisateurs de la fête veulent donc maintenir sans provoquer : « On est en train de se réunir pour voir comme faire cette fête sans que les radicaux s’en prennent à nous. Même s’il faut que les femmes peules soient voilées, on va essayer de remplir leurs doléances tout en ayant aussi ce que nous voulons ».
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