Les élections communales ont lieu samedi 19 novembre au Mali. Repoussées plusieurs fois pour des raisons de sécurité, elles devraient finalement se tenir dans la majeure partie du pays. Mais un des groupes armés signataires s'y oppose. Le gouvernement, lui, n'en démord pas : «Il en va de la légitimité du Mali».
Les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) estiment que ces élections constituent une violation de l'accord de paix. Le gouvernement ne veut pas rentrer dans la polémique. La distribution du matériel électoral est quasiment achevée.
Adama Cissouma est le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale. « Partout où il y a des listes, il y a du matériel qui est arrivé, qui a été déployé avec l’appui des partenaires en particulier la Minusma. Il y a aujourd’hui pour l’Etat du Mali besoin de faire en sorte que la légitimité des représentants des populations qui doivent gérer les collectivités territoriales soit renouvelée », souligne-t-il.... suite de l'article sur RFI