Les médias, les Ong et des manipulateurs tapis dans l’ombre ont préparé le terrain en plein jour devant nos autorités. La cour pénale internationale a décidé de prendre le relais.
Le 11 janvier 2013, un bon vent a commencé à tourner au Mali. Les victimes de toute une année d’humiliation et de supplices de tout genre ont pu se défendre contre le bourreau Mnla, Aqmi, Mujao et Ançardine. Tant que l’armée malienne et les Maliens étaient terrassés, égorgés, amputés suicidés de la culture et du patrimoine, personne n’a crié à l’injustice. Le monde nous a laissé sous les bottes de la tyrannie sanguinaire.
Mais une fois que, grâce à l’intervention étrangère, le Mali, son armée et sa population ont commencé à regagner leur dignité perdue, la communauté musulmane, le monde arabe, les Ong dits de droits de l’homme et la presse occidentale ont crié au risque d’amalgame et d’exaction contre les touaregs et les arabes (les blancs). Du risque « d’amalgame et d’exaction », l’on est passé, dans le discours, à « l’amalgame et aux exactions » sans la moindre preuve. Mais, depuis le week end dernier, la Bbc est allée (à Ouaga !) tendre le micro à Moussa Ag Attaher pour avancer de « vrais faits » d’exactions et d’amalgames dirigés contre des blancs (arabes et touaregs). Avec ça, la Bbc a lancé une nouvelle campagne contre l’armée du Mali.
A Addis, le PPP (président par putsch) a lui-même pris ses distances avec l’armée malienne (il veut rester propre) pour lui conseiller de bien se retenir. Nos officiels lui ont aussitôt emboité le pas. Sur une radio de la place, le député Gassama Diaby a expliqué que vu l’esprit de vengeance dont a fait preuve l’armée malienne à Konna, Diabaly, Gao etc., il était normal que la France l’empêche de venir à Kidal.
Rfi, le Monde, F24, les Ong dit droits de l’homme, etc. ont fait leur boulot pour salir l’image du Mali et le compromettre ; sans aucune preuve jusqu’à ce jour. Et c’est sur la base de ce travail de maçon que se justifie l’arrivée des casques bleus pour protéger le Mnla, les touaregs et les arabes. Et c’est pour compléter le tout que la Cour pénale internationale viendra pour faire des enquêtes. Pour qui sonne le glas ? Les Maliens l’ignorent. Eux qui pensent naïvement que cette Cour vient pour Aguelhok, les amputations, les lapidations, les viols individuels et collectifs, les destructions de mausolées, des documents millénaires et de supports culturels divers. Les Maliens ont oublié que les machins comme la Cpi sont sélectifs. Et pourtant, la Cote d’ Ivoire n’est pas loin.