Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sous-section de KATI : Les abeilles fuient la ruche ADEMA-PASJ !
Publié le mardi 15 novembre 2016  |  L'Enquête
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de clôture du 5è congrès du parti ADEMA-PASJ
Bamako, le 26 mai 2015 au CICB. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice ADEMA-Pasj a clôturé les travaux de son 5è congrès ordinaire.
Comment


Ça chauffe dans la ruche ADEMA-PASJ. En tout cas, dans sa Sous-section de Kati, rien ne va plus. D’où, les abeilles ne cessent de fuir la ruche en cette veille des communales.
La Sous-section de Kati du parti des abeilles passe, ces derniers temps, un moment difficile de son Histoire. A Kati, l’ex-parti au pouvoir enregistre des départs massifs et sans cesse de ses militants.
En effet, l’on retiendra que depuis la démission à la catastrophe du Maire Hamala Haïdara, le Bureau politique de la Sous-section ADEMA-PASJ de Kati ne cesse d’enregistrer des départs massifs des militants. Depuis l’annonce des élections communales du 20 novembre prochain dont les campagnes sont en cours, les abeilles ne cessent de fuir la ruche.
Pour ces départs massifs de ces derniers temps et ceux antérieurs, leur point commun, c’est que ce sont des mensonges, des trahisons et des guerres de tendances qui se sont multipliés au sommet de la Sous-section et qui en constituent la cause principale.
En fait, même s’il est vrai que l’ADEMA-PASJ est membre de la mouvance présidentielle, il est loin de bénéficier les privilèges d’un véritable parti au pouvoir qu’il disposait dans le passé. Certes, aujourd’hui, l’ADEMA-PASJ fait partie de la majorité présidentielle; mais, il n’est pas traité sur le même pied d’égalité que le RPM d’IBK au pouvoir.
Moussa Kouyaté, le désormais ex-militante ADEMA PASJ, puisque qu’il vient de démissionner avec 150 militants potentiels, souligne que: «malgré les multiples cas de ressentiment et frustration₺, lui et ses associations avaient pris l’option de rester et de continuer le combat à l’interne pour la survie du parti à Kati, en procédant à la réorganisation et à la modernisation du parti dans la perspective des échéances électorales à venir. Mais, les mensonges, les trahisons et les guerres de tendances érigés en système au sommet de la Sous-section ont fait que l’immobilisme a eu raison sur notre patience».
Les abeilles se transforment en humain
Les abeilles excellent dans la transhumance politique. Après le départ du Maire Hamala Haïdara, avec plus de 30 militants et celui de Moussa Kouyaté avec150 membres actifs, tous ces électeurs potentiels ont déposé leurs valises à l’ASMA-CFP.
A quelques semaines des communales, Moussa Kouyaté a fait ses valises avec 150 militants avec pour destination commune le parti ASMA-CFP qui est le parti à l’écoute des hommes, des femmes, des sages et des jeunes.
Selon les démissionnaires, le miel est doux, mais quand l’abeille te pique, ça devient grave. «Nous avons choisi de déposer nos valises dans le foyer ; car, rien ne vaut le foyer que représente le parti ASMA, pour l’avenir escompté des hommes, des femmes et des jeunes de Kati».
Il faut rappeler que Moussa Kouyaté était un fervent militant du parti des abeilles. C’est lui qui avait réussi à implanter ce parti dans le quartier de Sananfara, cercle de Kati. Sans doute, Sananfara est l’un des plus grands quartiers électoraux de la Commune de Kati.
Selon M. Kouyaté que nous avons pu joindre, son départ avec les 150 militants de l’ADEMA est dû à des cas de trahison, de frustration et de guerres des tendances au niveau de la liste ADEMA pour ces communales. «J’étais un fervent militant ADEMA-PASJ. J’ai investi mon argent et mes relations personnelles pour implanter solidement ce parti dans le quartier de Sananfara et tout mettre en œuvre pour les élections communales à venir,… Mais, à la grande surprise des militants et sympathisants du parti, on a enlevé mon nom de la liste électorale». Voilà pourquoi, nous a-t-il expliqué, qu’il est parti avec plus de 150 électeurs potentiels ; c’est-à-dire, des militants qui possèdent leurs cartes NINA, pièce sans laquelle le vote n’est pas possible.

Commentaires