Arrivé à Bamako le samedi 12 novembre dernier, Paschal Dicke a participé dans la soirée à la conférence dénommée « peaceis possible », qui constitue l’un des programmes phares du mandat 2016 de la JCI. Ensuite, il a animé une conférence de presse le dimanche 13 novembre dernier dans la salle de conférences de l’Institut des Hautes Etudes et du Management(IHEM) à Hamdallaye ACI 2000 pour partager avec les journalistes, l’actualité de la JCI-Mali et de la JCI. Il avait à ses côtés, Abdoulaye Yaro, président de la JCI-Mali, Abdramane Coulibaly, vice-président international 2016, AriraCissé, vice-présidente JCI-Mali et Assetou Coulibaly, présidente JCI espoir.
Le président national Abdoulaye Yaro a rappelé que le Mali est le 50ème pays visité et le 1er pays après le congrès mondial par le président mondial PaschalDike. Selon lui, depuis le 1er janvier dernier, il est en train de parcourir les pays de la JCI à la rencontre des membres pour présenter et adopter le rapport de l’organisation qui est sans doute l’une des organisations les plus démocratiques au monde.
A l’en croire, depuis le début de son mandat, l’organisation a réalisé beaucoup de projets notamment dans le domaine du renforcement des capacités. Car les membres ont besoin d’être renforcés afin de mettre en œuvre la mission de l’organisation quiest d’offrir des opportunités de développement en leur donnant la capacité de créer les changements possibles.
Pour atteindre cet objectif, poursuit-il, des centaines de modules ont été animés à l’endroit des membres de la JCIpour renforcer leurs capacités à travers une prise de responsabilité en tant directeur de projet et en tant que leader au niveau local et national.
« Dans le domaine communautaire, des centaines de projets ont été réalisés par les membres de la JCI Mali car il n’est pas rare de constater au niveau du Mali 3 ou 4 projets communautaires par semaine», a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que la JCI a également établi un secrétariat national depuis 6 mois afin que l’organisation puisse être suffisamment plus solide et dynamique. Et faire en sorte que les objectifs de la JCI puissent demeurer et que ses relations puissent être pérennisées dans le temps.
Il a profité de l’occasion pour introduire AriraCissé, celle qui sera la future dirigeante de la JCI-Mali en janvier prochain.
PaschalDicke pour sa part dira que l’organisation a commencé en 1915 à Saint Louis dans l’Etat de Missouri aux Etats Unis. Cette organisation, dit-il, a répondu à un appel. Et cet appel est que la jeunesse soit engagée de façon citoyenne pour répondre aux problèmes de la communauté. C’était une organisation typiquement américaine jusqu’en 1946 avant de devenir internationale, a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que la JCI se trouve aujourd’hui dans 126 pays à travers le monde et compte plus de 200.000 membres actifs. Selon PaschalDike, la JCI est un réseau des jeunes citoyens engagés.
« La question fondamentale est pourquoi nous faisons ces choses ? La raison par laquelle nous le faisons est qu’en tant que jeunes, nous devons être responsables et prendre la responsabilité de relever les défis afin de préparer notre avenir. Nous croyons en ce que nous faisons car la jeunesse a de la force et le dynamisme de résoudre les problèmes au sein de nos communautés. Nous nous engageons car ces problèmes ne sont pas pour nous seulement mais pour la génération future », a-t-il déclaré.
La mission de la JCI, selon lui, est d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs.
«Pour cela, nous devons renforcer les membres en les formant pour qu’ils puissent apprendre et en apprenant, ils se forment et en se formant, ils peuvent changer leurs environnements », a-t-il souligné.
A ses dires, ils ont initié une campagne dénommée «la paix est possible » car pour lui, les pays les plus développés du monde sont ceux qui ont adopté la culture de la paix qui apporte la prospérité.
« En tant que membre de la JCI, la paix est notre affaire, nous nous engageons pour qu’elle puisse être réelle et nous demandons à la jeunesse de s’engager auprès de la JCI Mali dans cette lutte pour un développement durable », a-t-il ajouté.
Il s’est dit heureux de voir que la JCI Mali, en partenariat avec l’USAID, est en train de former des jeunes pour être des observateurs aux élections communales afin qu’elles puissent être transparentes équitables et paisibles.
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