Ce n’est plus un secret pour personne, depuis quelque temps, à Koulouba, les préparatifs pour 2018 vont bon train. Le président de la République IBK passe à la vitesse supérieure dans l’optique de se faire plaire après l’échec de sa stratégie dans le processus du règlement de la crise au Nord.
En effet, les faits et gestes démontrent à suffisance aussi bien à Koulouba qu’à Sebenicoro, le décor est désormais planté pour la réélection d’IBK en 2018.
Ainsi, la machine électorale est mise en branle pour atteindre cet objectif. Le lancement des travaux de construction de la route Zantiebougou-Kolondièba à lafrontière ivoirienne et celui du 2ième pont de Kayes dont le coût de réalisation s’élève à des centaines de milliards de nos francs.
Le président IBK a-t-il les moyens pour réaliser ces projets de développement ? Est-ce simplement pour séduire le peuple pour un besoin d’électorat ? Rien n’est moins sûr.
Ces gestes du président de la République au moment où la campagne pour les élections communales battent leur plein, semblent relever du calcul politicien.
Descendre au tréfonds du pays pour battre campagne afin d’obtenir le plus de conseillers communaux. Une stratégie bien peaufinée par IBK. Ces sorties dans les troisième et première régions administratives avaient un caractère hautement politique, sinon le lancement des travaux aurait pu se faire bien longtemps, sans tintamarre et autant de communication autour.
Quelques jours plutôt, à Koulouba, ce sont les femmes candidates aux élections communales qui ont obtenu des mains de Ladji Bourama, un chèque de 300 millions de FCFA en guise de soutien.
Avec les préparatifs de 2018, le Président semble avoir d’autres préoccupations que celles de s’attaquer aux dossiers brulants de l’heure, notamment la situation sécuritaire, la mise en œuvre de l’accord de paix et les négociations autour de la baisse des prix des produits de première nécessité.
D’autre part, l’échec des stratégies envisagées par Koulouba pour la sortie de crise et le retour de Kidal dans le giron du Mali pourrait bien expliquer la déception du peuple malien qui n’a jusqu’ici pas dit son dernier mot.
Et, c’est pour redorer son blason que le pouvoir engage avec tambours, des projets de développement à travers les régions.
En tous cas, ce réveil brutal du président IBK pour sa réélection en 2018 n’est plus un rêve mais une réalité. Mais, il se trouve que les citoyens ont tout compris et sont suffisamment avertis pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs qu’en 2013. A suivre…