La campagne électorale a commencé timidement dans toutes les communes du Cercle de Kayes au point que l’on a pu penser que le scrutin du 20 novembre prochain n’intéressait personne. Erreur. Les partis, les groupements de partis et les indépendants sont en ordre de bataille depuis quelques jours. Chaque liste a choisi sa stratégie de campagne et son mode de communication. Ces stratégies vont du porte-à-porte aux meetings, en passant par les réunions et caravanes.
Les antennes des radios de proximité sont inondées de messages de campagne. Les places publiques, les murs et les portes des bâtiments, les véhicules, et même les monuments et les poteaux électriques sont envahis d’affiches présentant les candidats.
La commune urbaine de Kayes, qui passe cette année à 37 conseillers contre 33 lors du mandat passé, est convoitée par quatre groupements de partis politiques: APR-UFD ; ADP/ Maliba-ASMA/CFP ; CODEM-MPlus/Ramata-PRDT-UDD;ADEMA/PASJ-URD-Yéléma.
Certains partis vont à la compétition en listes propres : APM-Maliko, PSDA, MPR, RPM, CNDR, PARENA, UM-RDA Faso Jigi, CNID-FYT, PRVM Fasoko. Deux listes indépendantes sont dans la bataille : MPK et Yèrèko.
A Kayes-ville, la campagne bat son plein. Tous les candidats parlent des mêmes thèmes, notamment l’assainissement, la création d’emplois pour jeunes et les femmes, le redressement social et économique de Kayes. Mais les électeurs sont sceptiques quant à la volonté ou la capacité des différents candidats à faire bouger les choses. « Ils sont tous les mêmes.
Ils ne tiendront aucune promesse. La ville demeurera dans le marasme et le cadre vie se dégradera davantage », dit un jeune Kayesien dubitatif.
Au niveau administratif, toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement du scrutin.